LA REPONSE "FRATERNELLE" DE BIRAHIM CAMARA A ALIOU NDAO FALL
Avec intérêt et respect, j'ai lu ta contribution hautement politique.
Sur le plan économique, le bilan du président restera, dans les annales, un cas d'école et de référence pour la postérité. Son bilan diplomatique servira de base et d'orientation pour la nouvelle Afrique en gestation. Enfin son legs institutionnel et démocratique montre un " socle » qui servira théoriquement de base pour des avancées en termes de libertés et de droits fondamentaux.
Ce fameux second quinquennat (le mot n'est pas dans la Constitution) ne peut supplanter les "deux mandats consécutifs " rendus intangibles par l'alinéa 7 de l'article 103 de la constitution au terme du référendum 2016.
Sa sortie dans les colonnes du journal le Monde serait annonciatrice du refus de sa soumission à la rigueur constitutionnelle : " sauf en cas de troubles, je ne briguerai pas un troisième mandat auquel j'ai droit ».
Le peuple sénégalais aurait compris sa responsabilité dans les troubles du 9 février 2024 pour, presque comme Ouattara, pour se poser comme l'homme providentiel.
Je préfère le juridique au juridisme.
Fraternellement.
Birahima Camara