La Société civile dénonce la violence exercée sur Sonko et rappelle l’Etat son rôle d’impartialité dans le dossier judiciaire
Face à la presse ce lundi, la société civile a rappelé d’abord « depuis les événements de mars 2021, le pays est en proie à une tension politique persistante qui menace gravement la paix et la cohésion sociales. La rivalité entre le pouvoir et l’opposition est passée de l’adversité à l’animosité. Les troubles qui ont éclaté le 16 mars dernier dans plusieurs localités du pays (deux morts et de nombreux blesses) en sont une épouvantable illustration », ont regretté Pr. Babacar Gueye et Compagnie, relate Pressafrik.com.
Ainsi, le COSCE regrette le constat amer qui plane sur la situation du pays qu’à moins d’un an de la présidentielle de février 2024. Moundiaye Cissé de l’ONG 3D en cite » les appels à la résistance face aux forces de l’ordre et à l’institution judiciaire risquent d’installer une instabilité politique, sociale et économique durable.
La justice qui fait l’objet de suspicions graves de partialité du fait des contentieux politico-judiciaires, et une escalade répressive continuelle et un usage excessif et inapproprié de la force légale. »
Face à cette situation, le COSCE condamne avec » fermeté le traitement que les forces de l’ordre ont fait subir à Ousmane Sonko. Cette violence est d’autant plus incompréhensible et inacceptable que ces derniers n’avaient ni mandat d’amener ni mandat d’arrêt. »