LAMBI GOLO PAR KACCOR BI DU JOURNAL LE TÉMOIN

02 - Juillet - 2024

La scène politique de ce charmant pays ressemble actuellement à celle d’un « Lambi Golo ». Un seul lutteur y fait face à de nombreux adversaires dont le point commun est qu’ils souhaitent lui faire mordre la poussière de la manière la plus humiliante qui soit. Certains parmi eux promettaient de lui porter l’estocade finale en cas d’un deuxième tour qui n’est jamais arrivé. Parmi ses adversaires qui ne lui veulent pas du bien, des personnes qui n’ont pas réussi à passer le tamis
du parrainage et d’autres qui ont eu des 0 % lors de la consultation de mars ! Et ce sont ces perdants qui se trouvent être parmi les plus grandes gueules, disputant le leadership de l’Opposition à plus représentatifs électoralement qu’eux. Autant dire que ceux qui gesticulent le plus et tirent sur tout ce qui bouge, et particulièrement sur celui à qui ils
souhaitent un enterrement politique de première classe, sont ceux-là mêmes qui devraient la fermer. Et puis, il y a les autres… Ce sont ces autoproclamés politologues, chroniqueurs-bonimenteurs et journalistes constipés et acariâtres qui se transforment en oiseaux de malheur et jouent aux cassandres. Ils parlent à tout-va et sur tous les tons d’une
crise institutionnelle qui n’existe que dans leurs esprits. Le Sénégal en a vu d’autres mais, par la grâce de Dieu, n’a jamais sombré. Ce qui se passe est loin d’être une crise mais une agitation stérile de mauvais perdants qui se sont pendant longtemps amusés avec les lois de la République, défaisant et tuant des adversaires selon leur humeur. Ou, plutôt, celle de leur Chef dont ils prétendaient être les députés. Et non pas les représentants du peuple censé les avoir
élus. La situation nous parait très simple pourtant. Le lutteur se dit prêt à leur faire face pourvu qu’ils modifient le règlement intérieur de leur Assemblée afin de lui permettre de venir les affronter en toute légalité. Surtout qu’un député particulièrement perspicace, car étudiant ses dossiers, lui, avait attiré l’attention de « Sleepy Mame Diop »—ainsi que Donald Trump surnomme le président américain Jo Biden—, le Président dormeur de notre Assemblée bouffonne sur ce manquement. Mais comme ils ont l’habitude de s’essuyer les pattes sur les lois, chassant de l’hémicycle qui ils
veulent et comme ils veulent et fermant les yeux sur ce qui les arrange, les voilà rattrapés par leurs perfidies. Qu’est-ce que ça peut leur coûter de réactualiser le règlement intérieur ? Rien du tout ! Mais apparemment, il leur serait difficile d’accepter leurs propres turpitudes. Il nous faut vite dépasser cette situation et aller à l’essentiel. Pour des gens
qui ont été vomis il y a moins de quatre mois, la logique aurait voulu qu’ils fassent profil bas pour nous éviter cette situation que nous vivons actuellement. Les urgences étant nombreuses au moment où Oscar Sierra a malicieusement
fermé tous les robinets. Sur instructions de Serigne Bass.

kàccoor bi – le temoin

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

11 - Septembre - 2024

Présidentielle Américaine 2024 : On vous résume le débat Harris-Trump

La stratégie de Kamala Harris semble avoir payé. En cherchant à provoquer Donald Trump, elle l’a accusé de « faiblesse », a critiqué sa «...

11 - Septembre - 2024

Michel Barnier : "La semaine prochaine, on aura un gouvernement"

"La semaine prochaine, on aura un gouvernement". Michel Barnier a une nouvelle fois rappelé sa méthode et sa volonté de faire "les choses méthodiquement,...

10 - Septembre - 2024

Amadou Ba lance ‘’Nouvelle Responsabilité’’, sa formation politique

Lancien Premier ministre et candidat malheureux à la dernière élection présidentielle Amadou Ba a procédé, lundi à Dakar au lancement officiel de...

09 - Septembre - 2024

Lancement du parti de Amadou Ba le leader de l'opposition prévu aujourd'hui

L’ancien Premier ministre et candidat malheureux de l’ex-régime à la présidentielle du 24 mars dernier va enfin prendre son destin en main. Poussé à...

09 - Septembre - 2024

Ce que Seydou Guèye pense de la DPG

La controverse autour de la date de la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko, s’est peut-être dégonflée mais...