LE COMITE DES DROIT DE L'HOMME DES NATIONS UNIES "BLANCHIT" KARIM WADE

14 - Novembre - 2018

On comprend mieux pourquoi le candidat déclaré du PDS à la présidentielle de février 2019 est déterminé à rentrer au bercail en dépit des menaces d’arrestation qui pèsent sur lui.
En effet, Karim Wade est ouvert par une décision du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies, une décision qui pourrait changer la donne à quelques mois seulement de la présidentielle dont il est officiellement écarté.
« Un grand changement dans le dossier de Karim Wade, jubile Me Amadou Sall dans un texte publié sur Facebook. En effet, explique l’avocat, le comité des droits de l’homme des Nations Unies vient de décider qu' +une procédure permettant une révision effective et substantielle de la déclaration de culpabilité (de Karim Wade) est exigée et doit permettre d’évaluer les éléments de preuve et de faits et non se borner à une révision limitée aux aspects de droit+ », L’avocat d’ajouter : « La déclaration de culpabilité et de condamnation (de Karim Wade) …doit être réexaminée conformément aux dispositions du paragraphe 5 de l’article 14 du pacte international relatif aux droits civils et politiques ».

Le comité, cité par Me Sall, a « enjoint l’Etat du Sénégal de veiller à ce que des violations analogues ne se reproduisent plus à l’avenir ».

« Cela signifie en clair que la décision du Comité ôte toute sa valeur et toute sa portée à l’arrêt de la CREI. Cet arrêt n’a plus le caractère définitif invoqué par les autorités sénégalaises. Il impose un réexamen des faits reprochés à Karim Wade et des preuves fournies par lui. La base de la tentative de sa radiation des listes électorales s’est effondrée", estime l’avocat.
Lamine Sow

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités



02 - Mars - 2024

SENEGAL: L’UNION EUROPEENNE CONTRE TOUTE EXTENSION DU MANDAT DU PRESIDENT MACKY SALL

L’Union européenne avait déployé une mission d’observateurs électoraux, début février, au Sénégal. Elle estime désormais...

02 - Mars - 2024

LE PRESIDENT NE PEUT NI REVOQUER LE MANDAT DES MEMBRES NI SUPPRIMER CETTE INSTITUTION A MOINS DE CREER UNE COUR CONSTITUTIONNELLE

Alors que certains responsables du régime en place évoquent de plus en plus l’hypothèse d’une suppression de l’actuel Conseil constitutionnel au cas...

02 - Mars - 2024

AGRESSION DE MAIMOUNA NDOUR FAYE : LA COALITION MOOBAL SENEGAAL CONDAMNE « FERMEMENT »

L’agression de madame MAIMOUNA FAYE NDOUR est un acte lâche et dégradant pour l’image du Sénégal et des Sénégalais. Agresser un ou une...