LE CRD CHARGE LOURDEMENT MACKY SALL

23 - Février - 2020

La Conférence des Leaders du Congrès de la Renaissance Démocratique s’est réunie le mardi 18 février 2020 à Dakar, au siège de Tekki, Parti de l’Emergence citoyenne, sous la présidence de l’Honorable Député, Mamadou Lamine Diallo. Au cours de cette session, la Conférence des Leaders s’est arrêtée sur la situation nationale caractérisée, en particulier, par les conditions de vie difficiles des populations sénégalaises.
En effet, cette situation est davantage aggravée par la hausse des tarifs de l’électricité, de l’eau, du transport et des prix des denrées de première nécessité, qui vient s’ajouter au chômage massif des jeunes, à une campagne arachidière désastreuse, aux licenciements de travailleurs et agressions contre les femmes et les enfants, dans un contexte d’insécurité quasi générale. Le CRD prend Macky Sall comme seul et unique responsable de cette situation qui n’est rien d’autre que le résultat de sa politique de prédation des ressources publiques, pilotée par des ministres incompétents, anti patriotes, avec des chantiers lourds et inachevés, des investissements hasardeux sans prise sur les besoins du pays, un endettement frivole, des institutions budgétivores et totalement inutiles, comme le HCCT.
D’ailleurs, la Conférence des Leaders du Congrès de la Renaissance Démocratique s’étonnent que des prédateurs à l’image de tous ces présumés délinquants de la gestions des deniers publics, récemment épinglés dans les rapports de la Cour des Comptes, qui sont quotidiennement vilipendés par la presse et dans les forums citoyens, soient maintenus à leurs postes, sans jamais être inquiétés, alors qu’ils devaient être immédiatement démis de leurs fonctions pour être traduits en justice, à défaut de se démettre par eux – mêmes pour autant qu’il leur reste un peu d’éthique et de dignité.
Pire ! Maintenant que tous les secteurs vitaux du pays sont à l’agonie de la seule faute d’un Président qui peine à se hisser au niveau de responsabilité d’un Chef d’Etat capable de conduire les destinées d’une Nation, voilà que ses parrains occidentaux, surement inquiets de la dérive que prend la dette abyssale du Sénégal, lui impose comme parade un plan d’ajustement structurel qu’il applique sans réfléchir, même s’il est, on le constate, marqué par une peine légitime à l’assumer, lui qui avait promis l’émergence à son peuple.
Naïvement, Macky Sall pense qu’il peut continuer à jouer dans de telles difficultés, quoiqu’elles asphyxient les ménages, les entreprises et les travailleurs, par le piège des patriotes, des leaders politiques de l’opposition, des syndicats et de la société civile dans un « dialogue national » auquel lui –même n’accorde aucun crédit, sauf à lui permettre, si on y prend garde, d’enterrer malicieusement la résistance sociale et politique à sa gouvernance désastreuse et de poursuivre sans état d’âme sa réjouissance machiavélique du pouvoir : lui, sa famille et son clan politique.
Pour sa part, la Conférence des Leaders du Congrès de la Renaissance Démocratique salue la lutte des travailleurs, notamment dans les secteurs de l’Education, de la Santé et de la Pêche, réaffirme son adhésion aux Plateformes AAR LI NU BOK, NIO LANK NIO BAGN et son soutien à ARTICLE 25. Elle en appelle à une plus grande synergie des acteurs et des initiatives, à l’unification des fronts – politique, social et de la société civile - pour opposer une résistance appropriée, qui mobilise tous les patriotes, pour arrêter les dérives de Macky Sall, de son système, la corruption généralisée et le pillage des ressources naturelles du pays, en complicité avec les compagnies étrangères.
Par ailleurs, la Conférence des Leaders du Congrès de la Renaissance Démocratique qui suit attentivement l’évolution de la situation qui prévaut dans la Sous Région condamne sans réserve les dérives dictatoriales du Président Alpha Condé de Guinée et lui rappelle « la règle des deux mandats » qu’il doit respecter. Enfin, à propos de la Guinée Bissau, la Conférence des Leaders appelle les acteurs de tous bords à œuvrer dans le calme et la sérénité pour trouver un dénouement rapide et heureux à l’élection présidentielle de ce pays qui a trop souffert de son instabilité politique, sécuritaire et institutionnelle.
Fait à Dakar, le 18 février 2020
LA CONFERENCE DES LEADERS

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