Le dernier virage de la campagne marqué une flambée de la violence : Des militants de PASTEF agressés à Saint-Louis, SONKO déterre le Gatsa-Gatsa

12 - Novembre - 2024

L’inter-coalition Takku/Wallu – Saam Sa Kaddu était ce lundi à Saint-Louis. Le cortège des leaders Barthélémy DIAS, Bougane GUEYE, Pape Djibril FALL et Mansour FAYE a paradé à travers les artères de la vieille ville, en présence d’une foule de militants très excités. Mais, arrivé à hauteur du marché Sor, au niveau de
l’avenue Macky SALL ex Avenue Général De Gaulle, la violence va s’inviter dans la caravane avec quelques marchands ambulants qui brandissaient des flyers à l’effigie de Ousmane Sonko et scandaient le nom du
leader de PASTEF. Ce qui a dégénéré et a abouti à une violente bagarre entre les préposés à la sécurité du cortège et des marchands ambulants qui ont été blessés et évacués au centre de santé Ousmane NGOM de Léona. D’autres ont vu leurs marchandises endommagées.

Dans des images largement diffusées sur les réseaux sociaux, des nervis s’acharnent sur un groupe de personnes dont le seul tort est d’avoir scandé le nom de leur leader, Ousmane Sonko, et brandi des pancartes à son effigie. Les moins chanceux ont été pourchassés jusque dans une boutique, où ils ont subi divers actes de violence et d’intimidation. Dans les rues, des blessés errants, le visage et les bras ensanglantés. Barthélémy Dias est finalement parti à Louga où des militants l’attendaient.

Ousmane SONKO, très en colère a d’abord déploré une inaction des ministres de l’Intérieur et de la Justice face aux attaques subies par ses militants durant cette campagne électorale. Il a ensuite appelé tous ses militants à se mobiliser pour une caravane devant le quartier de la tête de liste de Samm Sa Kaddu. “Bartélémy DIAS ne doit plus battre campagne dans ce pays”, a-t-il déclaré devant des milliers de militants qui criaient à la vengeance de leurs camarades de Saint-Louis.

Quelques minutes après sa déclaration, Ousmane SONKO est allé sur sa page Facebook pour faire un autre post plus virulent pour appeler à venger tous les militants de PASTEF agressés depuis le début de la campagne.
“À tous les patriotes du pays, Barthélemy DIAZ et sa coalition ne doivent plus battre campagne dans ce pays. Notre parti a été agressé à Dakar, à Koungheul, à Saint Louis, à Louga, à Mbacké….
Des plaintes ont été déposées, des preuves visuelles existent. À ce jour, zéro arrestation.
Que chacune des agressions subie par PASTEF de leur part, depuis le début de la campagne, que chaque patriote qu’ils ont agressé et blessé, soit proportionnellement vengé. Nous exercerons notre droit légitime à la riposte”, écrit-il.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

08 - Février - 2024

Alioune Tine: « Jamais un régime politique sénégalais n’a été aussi seul et aussi isolé »

Alioune Tine interpelle le Conseil Constitutionnel. De son avis, s’il donne une suite favorable et annule le décret qui reporte l’élection présidentielle, il...

07 - Février - 2024

SÉNÉGAL : LA CEDEAO LACHE MACKY ET APPELLE À RÉTABLIR, «DE TOUTE URGENCE» LE CALENDRIER ÉLECTORAL

La Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest dit suivre avec « préoccupation » l’évolution de la situation...

07 - Février - 2024

LE FORUM CIVIL DEMANDE DES SANCTIONS CONTRE TOUS LES PARTICIPANTS AU « COUP DE FORCE CONSTITUTIONNEL »

Le Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International, a exprimé son inquiétude face à ce qu’il considère comme une persistance de la...

07 - Février - 2024

Report de la présidentielle : Le Conseil National du Laïcat invite au respect scrupuleux du calendrier républicain

Dans un communiqué, le Conseil National du Laïcat s’est prononcé sur le report de la présidentielle et invite au respect scrupuleux du calendrier...

07 - Février - 2024

Sénégal : « Ce coup de force s’inscrit dans notre histoire françafricaine »

Benjamin König ( Humanité.fr)- Coauteur d’un ouvrage récent sur l’histoire électorale des pays de la Françafrique, Ndongo Samba Sylla analyse ce qui se...