Le GIR donne les 2 raisons du limogeage de Me Moussa Diop

04 - Septembre - 2020

Le limogeage du directeur général de la société Dem Dik Dik a fait couler beaucoup d’Encre. Si d’aucuns expliquent la sanction de Me Moussa Diop par sa position sur le troisième mandat, le Groupe d’Informations Républicain (Gir) parle d’ingérence dans les affaires internes du Mali. D’après le Gir, le pouvoir reproche à Me Moussa Diop d’avoir soutenu que la mission des Chefs d’Etat au Mali est un échec et le Président Macky Sall, acteur de la médiation, n’en est pas moins comptable parce que ne comprenant pas la démarche du peuple malien. Au fait, de tels arguments ne sont pas recevables, indique la même source, surtout quand ce n’est un secret pour personne que la médiation dont Me Diop fait allusion est encore en cours. Ainsi pour le régime, il est donc totalement saugrenu de parler d’échec à ce stade des négociations. Poussant le bouchon plus loin, ajoute-t-on, Me Moussa Diop affirme de manière ostentatoire que «quelqu’un peut être élu et être renversé durant son mandat s’il ne fout rien». Une déclaration que le Président Macky Sall considère des plus outrageantes et qui est de nature à encourager toutes sortes de manœuvres anticonstitutionnelles et ainsi ouvrir la porte à toutes les instabilités.

Le deuxième motif du limogeage, selon le pouvoir, est en tant que responsable politique de la mouvance présidentielle, le directeur général de Dakar Dem Dikk devrait plutôt défendre et justifier les positions du Président Sall. Aussi indique-t-on dans le communiqué que les attaques maladroites de Me Diop à l’encontre du Président malien et du Président ivoirien qu’il accuse de tripatouiller la constitution de leur pays méritait donc bien un rappel à l’ordre de la part du Président Macky Sall, pour faire respecter la non-ingérence dans les affaires intérieures d’un pays souverain. Le GIR rappelle qu’entre États, des crises diplomatiques ont surgi pour moins que cela.

L’As

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

28 - Janvier - 2024

LE MALI, LE NIGER ET LE BURKINA FASO QUITTENT LA CEDEAO "SANS DELAI"

Les régimes militaires au pouvoir au Burkina Faso, au Mali et au Niger ont décidé de retirer leur pays, avec effet immédiat, de la Communauté économique...

28 - Janvier - 2024

La Cedeao prête à une «solution négociée» après le retrait du Mali, du Burkina et du Niger

La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) s'est déclarée prête dimanche dans un communiqué à trouver «une solution...

27 - Janvier - 2024

MEME SI 3 MEMBRES DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL DEMISSIONNENT, L’ELECTION PRESIDENTIELLE AURA LIEU LE 25 FEVRIER 2024 (PAR SEYBANI SOUGOU)

Depuis que des députés du PDS ont réclamé la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire à l’Assemblée nationale, pour...

26 - Janvier - 2024

Avant d'aller en prison; Ousmane Sonko avait tout planifié pour faire passer son projet

En prison depuis le 31 juillet 2023, Ousmane Sonko, leader du parti, dissous Pastef, avait prédit son emprisonnement. Ce dernier indique qu’il a fait plusieurs enregistrements...

26 - Janvier - 2024

Ousmane Sonko : "nous gagnerons cette élection au premier tour avec 75 %...Si nous arrivons à travailler de manière collégiale"

Ousmane Sonko a parlé aux Sénégalais ce soir… Le leader de l’ex parti Pastef a pris parole non pas depuis le camp pénal, lieu où il est en...