LE MONSTRE INSTAURE LE CHAOS AU SENEGAL

18 - Juin - 2022

« La crainte de la perte du pouvoir conduira Macky Sall à toutes les ignominies ».

Ne nous y trompons pas : avec les évènements du 17 juin 2022, Macky Sall vient de plonger le pays tout entier dans un climat insurrectionnel d’affrontement permanent, dont il ne sortira pas indemne.

De fait, les images de la Ville de Dakar en quasi état de siège, avec le déploiement démesuré de milliers de policiers et de gendarmes sur les artères de la capitale, de pneus calcinés, de leaders de YEWWI arrêtés manu militari, et de scènes de chaos dans certains quartiers de la capitale (violents affrontements entre jeunes et forces de sécurité) augurent d’ores et déjà d’une fin de pouvoir tragique pour Macky SALL.

Après l’assassinat des étudiants Bassirou FAYE et Fallou SENE, le meurtre de 14 sénégalais perpétré par les forces de sécurité lors des événements de mars 2021, le décompte macabre continue pour le régime de Macky SALL, avec la mort de 3 manifestants (2 à Ziguinchor et 1 à Dakar) qui exerçaient le 17 juin, un droit fondamental consacré par la Constitution.

La responsabilité de Macky Sall (en sa qualité de principal donneur d’ordre) dans ces 3 ignobles crimes d’état est établie. Ses mains sont tachées de sang de 3 jeunes innocents sénégalais. Il n’y a plus de doute : Macky Sall est devenu l’artisan du désordre, du chaos et constitue un risque pour l’unité et la stabilité sociale du Sénégal. Obnubilé par la conservation du pouvoir, foulant au pied les dispositions de la Constitution (un chiffon à sa disposition), Macky Sall a littéralement détruit l’équilibre des institutions et porté gravement atteinte à l’exercice des libertés, multipliant les dérives au point d’engager le Sénégal, dans la voie de la confrontation permanente entre les forces de sécurité et le peuple. Esseulé, entouré d’un carré de partisans jusqu’au-boutiste, Macky Sall enchaîne les crimes d’état et les coups de boutoir contre la Démocratie sénégalaise.

La crainte de la perte du pouvoir conduira Macky SALL à toutes les dérives et aux ignominies les plus invraisemblables. Le temps est désormais compté pour ce régime monstrueux, frappé d’une indignité abjecte. Les 20 mois qui nous séparent des présidentielles de 2024 seront longs, pour Macky SALL.
Un point de bascule a été atteint avec ce régime criminel qui tue froidement des sénégalais. Au stade actuel, nul ne peut garantir que ce pouvoir qui sombre dans une folie totalitaire ira à son terme, car l’histoire a démontré que ce sont souvent des détails anodins et inattendus qui finissent par faire vaciller les régimes liberticides.
Que Macky SALL se le tienne pour dit : les sénégalais finiront, tôt ou tard, par avoir sa peau.

L’acte 1 de sa chute inéluctable a été posé le 17 juin (trop de sang a été versé par ce régime).

Nota bene : Tous les leaders et tous les manifestants arrêtés doivent être libérés sans délai.

Seybani SOUGOU – E-mail : sougouparis@yahoo.fr

Commentaires
1 commentaires
Auteur : Posté le : 18/06/2022 à 14h43

Le montre c’est toi
Tu es un méchant

Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

10 - Octobre - 2024

En cas de rejet candidature de Barth: Quel sera le sort de la liste Samm Sa Kaddu ?

La candidature de la tête de liste nationale de la coalition Sam Sa Kaddu en occurrence Barthelemy Dias pourrait être invalidée par le Conseil constitutionnel à cause de...

09 - Octobre - 2024

Le Président Diomaye va exposer son programme pour les 5 ans à venir le 14 octobre 2024 révèle Ayib Daffé

« Le président Bassirou Diomaye Faye va exposer son projet « Vision 2025 » pour les 5 années à venir le 14 octobre 2024 ». L’information a...

09 - Octobre - 2024

Législatives : La candidature de Barth’ attaquée devant les 7 Sages, Pastef indexé

On le sentait venir. Barthélémy Dias était menacé par un recours de Pastef pour inéligibilité. C’est fait. Même si c’est la liste And...

09 - Octobre - 2024

Une Haute Cour de Justice en vue en cas d'une victoire de Pastef,aux législatives, selon le ministre El Malick Ndiaye

« Ils ne veulent pas que les choses dont ils sont les auteurs soient mises sur la table ». Cette sortie est du ministre El Malick Ndiaye, à l’occasion du point de presse...

09 - Octobre - 2024

Saint-Louis: L'Apr se meurt, le Pastef monte en puissance

A quelques semaines des élections législatives, il n’est pas risqué de penser qu’il n’y aura pas de bataille pour les élections législatives...