LEÇONS DES LEGISLATIVES : BIRAHIM CAMARA ATOMISE LA DIRECTION DU PARTI SOCIALISTE

20 - Novembre - 2024

La déferlante ou la razzia de Pastef a mis à la retraite forcée plusieurs générations d'hommes et de femmes octo et nonagénaires plus politiciens que politiques qui squattaient sans légitimité aucune les arcanes des partis politiques dits traditionnels.
Ousmane Sonko et le PASTEF ont sonné la fin du cycle des anciens pour l'émergence ou le début d'un nouveau porté par les jeunes.
Malheureusement la direction du parti socialiste a préféré la surdité et la cécité que d'écouter et d'entendre les murmures, les cris et les alertes de ses instances de base viscéralement opposées à la coalition Jamm AK NJERIN bâtie autour d'un homme dont la spécialité serait la roublardise sur fond de complicité, de falsification et de fraude parce que réfractaire à la fidélité et la loyauté.
Ainsi le parti socialiste, pour avoir sacrifié sans ménagement ses jeunes, est le seul parti traditionnel à ne compter qu'un représentant à l'assemblée nationale. Quel gâchis !
Au lieu de lancer et de soutenir la génération Dibcor Faye , Yeya Diallo , Harouna Marega, Dembel Sow, Daour Sagna, Binta Diagne, Niokhobaye Diouf, Mouhamadou Mbodj Diouf entre autres, le parti socialiste a décidé , contre toute logique et tout bon sens , de recycler des comateux, des grabataires , des rescapés d'AVC contraints au fauteuil roulant , à la canne et incapables d'arpenter les marches des locaux délabrés du siège qui a perdu ses valeurs de générosité et de solidarité d'une part et d'autre son humanisme et ses sens de l'état, de la république et de la démocratie. En un mot le parti socialiste a perdu son ÂME qu'il ne retrouvera que par sa propre résurrection en se débarrassant sans délai de ses textes obsolètes, de ses dirigeants actuels, en faisant preuve de courage et de lucidité, en changeant de cap, de mode d'organisation et de fonctionnement et surtout en harmonisant sa démarche avec les exigences économiques et sociales du moment par son retour à l'orthodoxie socialiste.
La seule voie du salut est la mise en place d'un collège consensuel doté d'un cahier de charges pour une durée de deux ans suffisants pour la réinvention et la remise sur orbite pour le futur de ce qui reste du parti socialiste.
Que l'on ne vienne pas avec les cacophoniques théories de la vente des cartes ou du comité de pilotage des renouvellements. Ce cirque laxiste et léthargique n'a que trop duré dès lors que les textes ne sont plus applicables dans le contexte politique actuel qui impose une réponse exceptionnelle.
Plus de Savana ni de séminaires de divertissement ou d'amusement de la galerie qui, jusqu’ici, fondent le socle d'une suppléance qui, pour avoir atteint ses limites, se pérennise par le dilatoire et la manipulation.
Il faut aller droit et vite au but si les militants veulent sauver ce patrimoine national historique que veut être le parti socialiste.
Birahim Camara
Parti Socialiste

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