LEGISLATIVES ANTICIPEES: L’OPPOSITION MULTIPLIE LES COALITIONS POLITIQUES, LE REGIME ADOPTE LA STRATEGIE DU SILENCE

21 - Septembre - 2024

Les préparatifs des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain vont bon train. Alors que les autorités en charge de l’organisation de ces élections multiplient depuis quelques jours des actes administratifs relatifs au processus électoral de ces élections, sur le terrain politique, les acteurs ne sont pas en reste. La preuve, neuf jours (9) à peine après la convocation des élections législatives anticipées par le président de la République, suite à sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale, le 12 septembre, plusieurs coalitions en perspective de ce scrutin sont déjà annoncées du côté de l’opposition. Parmi celles-ci, nous pouvons citer entre autres, l’Alliance pour la transparence des élections (Atel), lancée par 110 partis et mouvements politiques le jeudi 19 septembre dernier pour exiger des autorités des concertations afin de garantir le consensus et l’organisation d’un scrutin transparent.

Il y a aussi le Bloc des libéraux et des démocrates/TAKKU qui est composée de quarante (40) partis et mouvements de la mouvance libérale et démocratique dont l’ancien parti au pouvoir du président sortant, Macky Sall, l’Alliance pour la République (Apr) qui a pour objectif de perpétuer et amplifier le legs de plusieurs décennies de combat des libéraux et de leurs alliés qui ont permis l’instauration de la démocratie et le placement du Sénégal sur la rampe de l’émergence économique et sociale de 2000 à 2024.

A noter que le Parti démocratique sénégalais (Pds) de l’ancien président Abdoulaye Wade ne fait pas partie de ce nouveau bloc. La deuxième coalition politique annoncée en perspective de ces législatives anticipées du 17 novembre prochain, est celle dénommée « La marche des territoires/Andu Nawlé ». Cette coalition a été portée sur le fonts baptismaux par l’ancien responsable de l’Alliance pour la République, Maguette Sène, maire de Malicounda et ancien Directeur général du Coud sous le régime du président Macky Sall. Une autre initiative électorale posée en perspective de ces législatives anticipées est le lancement du parti « Union Nationale pour l’Intégrité, la Transparence et l’Équité (UNITÉ/BOLLO) » par Cheikh Issa Sall, maire de Mbour également ancien responsable de l’Apr.

Il en est de même pour le maire de Linguère et ancien ministre sous le régime de Macky Sall. Aly Ngouille Ndiaye qui a annoncé sur X, qu’il a créé un nouveau parti politique dénommé Parti pour la Souveraineté et le Développement, jiitël Njariñu Reewmi (PSD Njariñe).

Du côté du régime en place, même si aucune information n’a filtré concernant la stratégie qui sera adoptée par la coalition Diomaye président qui avait soutenu la candidature de l’actuel chef de l’État, le Secrétariat général du Pastef a adressé une lettre circulaire à tous les coordonnateurs départementaux et ceux des autres circonscriptions électorales législatives de l’extérieur de les demandant de convoquer des réunions départementales d’investiture ce week-end, (samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024), pour « proposer au parti les hommes et femmes investis en qualité de titulaires et suppléants au niveau de leur département. Depuis lors, c’est silence radio aussi bien du côté des responsables du parti au pouvoir, Pastef, que des leurs alliés. Aucune information n’a pour le moment filtré.

sud quotidien

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

17 - Février - 2025

mmigration : Manuel Valls, se redit "défavorable" à une réforme du droit du sol

Manuel Valls, ministre français des Outre-Mer,  s'est de nouveau dit "défavorable" à une réforme du droit du sol, lundi 17 février sur franceinfo. "Pour le...

17 - Février - 2025

Réunion européenne à Paris : la Hongrie fustige des dirigeants "frustrés" qui veulent "empêcher un accord de paix en Ukraine"

Le gouvernement hongrois a critiqué, lundi 17 février, la réunion à Paris d'une dizaine de dirigeants européens, pour définir une réponse commune...

16 - Février - 2025

LE PRESIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE : UN LEADER QUI REVEILLE L'AFRIQUE POUR UN PANAFRICANISME DE REVOLUTION ! (PAR ME ABDOULAYE TINE)

Le 18 février 2024, lors de la 38ᵉ session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba, un tournant...

15 - Février - 2025

PASTEF EXIGE LA «TRADUCTION DES BRIGANDS FINANCIERS DEVANT LES JURIDICTIONS»

Le bureau politique du parti au pouvoir, Pastef, appelle la justice à faire son travail après la publication du rapport de la Cour des Comptes sur la gestion des finances publiques...

15 - Février - 2025

SENEGAL : L’HERITAGE EMPOISONNE DES REGIMES SUCCESSIFS (PAR IBRAHIMA THIAM)

Chaque pouvoir qui se succède laisse une ardoise. Certains la dissimulent sous des chiffres enjolivés, d’autres l’exhibent pour justifier leurs propres insuffisances....