Législatives en Guinée-Bissau: Il y aura trois bureaux à Ziguinchor pour permettre aux Bissau-guinéens en Casamance de voter

08 - Mars - 2019

Un total de trois bureaux de vote seront ouverts à Ziguinchor pour permettre aux 1 475 Bissau-guinéens, inscrits sur les listes électorales de prendre part aux élections législatives, prévues ce dimanche dans ce pays. C’est du moins ce qu’a indiqué Orlando Wam Sambou, le consul général de la Guinée-Bissau en Casamance. Il signale que tout le matériel électoral, bulletins de vote, urnes et isoloirs, en vue de ce scrutin est déjà sur place.
‘’Nous allons organiser les élections législatives dimanche prochain en Guinée-Bissau. Il y aura trois bureaux de vote ici à Ziguinchor pour permettre aux ressortissants bissau-guinéens de voter. Deux bureaux sont prévus ici au Consulat (quartier Santhiaba) et un autre vers le marché Tilène. Tout le matériel électoral, bulletins de vote, urnes et isoloirs, est déjà sur place et nous avons informé aux ressortissants de notre pays qu’il y aura vote le dimanche, à travers les radios locales’’, a-t-il confié, soulignant qu’ils comptent sur la bonne collaboration des autorités sénégalaises pour que tout se passe bien.
Orlando Wam Sambou relève que 21 partis politiques seront en compétition et que les bureaux de vote seront ouverts à 7 heures du matin et seront fermés à 18 heures. Il dit espérer que les Bissau-guinéens viendront massivement voter parce que, c’est à la fois, un devoir et un droit pour eux de prendre part à la désignation des futurs députés qui vont siéger à l’Assemblée nationale de leur pays.
A signaler que ces législatives du 10 mars doivent permettre de renouveler les 102 sièges de l’Assemblée nationale, dominée par l’opposition, avec 15 députés pour le mouvement pour l’alternance et la démocratie (Madem) et 41 députés pour PRS. Le PAIGC, après une dissidence de députés du Madem, compte actuellement 42 députés. Le reste des sièges est contrôlé par les autres petits partis du pays.
Ces législatives doivent être suivies, en principe, de l’élection présidentielle qui devrait se tenir au mois de mai prochain si le calendrier électoral est respecté. Mais les observateurs sont très pessimistes car les législatives ont été repoussées de plusieurs mois avant leur programmation.

Mamadou Alpha Diallo (infos15.com)

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