Législatives : Sàmm Sa Kaddu veut une majorité à l’assemblée nationale pour « pour freiner les dérives et assurer la stabilité du pays »

19 - Octobre - 2024

Le Sénégal est à un tournant décisif de sa vie politique et institutionnelle.

Une Assemblée nationale, socle de la démocratie représentative, devra jouer pleinement son rôle face aux velléités de dérives autocratiques, à l’incompétence et à l’insouciance de nos dirigeants actuels.

Nos compatriotes qui croulent sous le poids des difficultés quotidiennes, résultant de l’amateurisme et du populisme de ceux qui nous dirigent, ne pourront compter que sur des représentants dignes pour impulser une nouvelle dynamique et redresser une trajectoire qui nous conduit droit à l’impasse.

La coalition Sàmm Sa Kaddu conduite par des hommes et des femmes de valeur et de vertu, entend pleinement assumer son rôle de sentinelle et de force de proposition.

Une majorité de l’opposition à l’Assemblée nationale est l’unique solution pour freiner les dérives et assurer la stabilité institutionnelle du pays.

Les tenants du régime actuel, désireux d’empêcher l’opposition d’obtenir une majorité, brandissent des arguments inopérants qui ne résistent pas face aux engagements fermes et responsables de la coalition Sàmm Sa Kaddu.

Ils brandissent une volonté de mettre en place une haute cour de justice.

La mise en place de cette cour est déjà prévue par la loi (Loi n° 2002-10 du 22 février 2002 portant loi organique sur la Haute Cour de Justice).

Sàmm Sa Kaddu mettra en place une haute cour de justice dans le mois qui suit la première réunion de l’Assemblée nationale, conformément à la loi.

Sàmm Sa Kaddu veillera à ce que la reddition des comptes puisse permettre, le cas échéant, de recouvrer nos deniers publics et qu’elle ne se transforme pas en règlement de compte.

Les tenants du régime actuel nous parlent des martyrs tout en s’abstenant de déclarer de manière ferme que la loi portant amnistie sur les faits liés aux manifestations politiques ayant secoué le pays entre février 2021 et février 2024 sera abrogée. Une attitude hésitante qui a pris racine depuis le vote de cette loi inique.

Ils n’ont jamais introduit un recours devant le Conseil constitutionnel pour faire annuler cette loi à l’image de Khalifa Sall et autres qui avaient introduit un recours après le vote de la loi Ezzan.

Samm Sa Kaddu s’engage fermement à introduire une proposition de loi d’abrogation de la loi portant amnistie sur les faits liés aux manifestations politiques qui ont secoué le pays entre février 2021 et février 2024.

Le régime actuel évoque des risques de blocage en cas de majorité du camp de l’opposition, alors que dans une vidéo virale, la tête de liste pastef a clairement déclaré, alors qu’il était dans l’opposition, que « donner une majorité à l’opposition ne peut conduire à une situation de blocage ». Il s’est encore dédit !

Parler de risques de blocage dans un régime comme le nôtre, c’est méconnaître le mécanisme de la cohabitation qui permet une coexistence institutionnelle permettant d’impulser les changements tant attendus par la population, dans une dynamique inclusive.

Samm Sa Kaddu s’engage à renforcer tous les mécanismes de contrôle de l’action gouvernementale, d’évaluation des politiques publiques et de vote des lois, afin de créer les conditions d’une meilleure visibilité des actions parlementaires et gouvernementales au profit de nos compatriotes qui attendent des résultats concrets et aspirent au changement.

Samm Sa Kaddu s’engage à faire des propositions de loi qui iront dans le sens des intérêts majeurs des populations et en parfaite concertation avec une future majorité composée d’une opposition diversifiée.

Sàmm Sa Kaddu restera une sentinelle et une force de proposition afin d’apporter au peuple sénégalais le meilleur de la gouvernance, de la reddition des comptes et de la redevabilité.

Fait à Dakar, le 18 octobre 2024

La conférence des Leaders

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

29 - Mars - 2023

OUSMANE SONKO "POURRAIT ETRE LE PROCHAIN CHEF D’ÉTAT DU SENEGAL", PENSE NICOLAS NORMAND, EX-AMBASSADEUR DE FRANCE A DAKAR

C’est l’opposant numéro un au président sénégalais Macky Sall. Ancien inspecteur des impôts, Ousmane Sonko veut briguer la présidence du...

28 - Mars - 2023

La Société civile dénonce la violence exercée sur Sonko et rappelle l’Etat son rôle d’impartialité dans le dossier judiciaire

Face à la presse ce lundi, la société civile a rappelé d’abord « depuis les événements de mars 2021, le pays est en proie à une tension...

28 - Mars - 2023

Le certificat médical de Sonko pourrait faire renvoyer une 3e fois le procès contre Mame Mbaye Niang

Y-aura-t-il procès le 30 mars prochain ? Rien n'est pour sûr. Et pour cause, Ousmane Sonko dispose d’un certificat médical qui court jusqu’au 31 mars. Ce qui...

28 - Mars - 2023

Situation tendue au Sénégal: Les femmes de la Casamance alertent pour éviter un rebondissement du conflit armé

La situation tendue qui prévaut actuellement au Sénégal et qui est en train de conduire le pays inexorablement vers un chaos préoccupe la Plateforme des femmes pour la...

28 - Mars - 2023

Un "commando" visant à s'attaquer à "l'intégrité des personnes et des biens" mis hors d'état de nuire

Le procureur général a annoncé les arrestations de Kaba Diakité et Famara Mané, dit Gnantio, dirigeants d'un "commando" qui cherchait à s'attaquer...