LES MILLIARDS IMAGINAIRES DE NOTRE PREMIER MINISTRE ! (PAR IBRAHIMA THIAM)

01 - Novembre - 2024

Récemment, notre Premier Ministre s’est illustré par une déclaration pour le moins étonnante. Selon lui, quelque part, là, en territoire sénégalais, existerait une personne qui détiendrait la coquette somme de 1000 milliards de francs CFA sur un compte bancaire. Oui, vous avez bien lu, 1000 milliards, ni plus ni moins. Une accusation d’une gravité extrême, à la mesure de l’imagination qui semble l’avoir inspirée. Vous aurez noté l’emploi du conditionnel qui n’est pas, comme chacun, le sait une affirmation, mais une supposition.

D’abord, pourquoi 1000 milliards et pas, disons, 999 ? La précision laisse rêveur. Sans doute parce que cela fait un compte rond, facile à mémoriser dans les mémoires. Et puis un tel chiffre frappe davantage les esprits. Dans un contexte où l’économie du pays peine à assurer les services essentiels, la population a bien du mal à prendre au sérieux une telle déclaration. Bien sûr, la lutte contre la corruption est une cause noble, et elle mérite qu’on y investisse totalement, avec des preuves tangibles et des chiffres concrets. Or, ici, nous avons droit à une fable qui semble presque écrite pour un spectacle de stand-up. Je vous montre ce que je n’ai dans la main droite pour que vous ne voyez pas ce que j’ai dans la gauche. Un numéro d’illusionniste en quelque sorte !

Face à de telles exagérations, il est temps de poser une question sérieuse : jusqu’à quand continuerons-nous à tolérer de tels spectacles qui n’honorent pas nos dirigeants ? Le Sénégal a besoin d’une politique responsable, sérieuse et capable de résoudre les vrais problèmes du quotidien. Il est temps de changer de cap et pour cela un choix s’impose lors des prochaines élections : Votez massivement pour l’opposition, en particulier pour la coalition SENEGAAL KESE, dirigée par Thierno Alassane Sall, qui s’engage à restaurer une véritable justice, à s’attaquer aux vrais défis et à ramener la sérénité dans notre vie politique.

Voter pour l’opposition, c’est instaurer un contre-pouvoir qui pourra freiner les excès, les abus, et surtout, rappeler au gouvernement qu’il est là pour servir le peuple, pas pour lui raconter des histoires. SENEGAAL KESE se propose comme une alternative crédible pour mettre fin à cette comédie et pour redonner au Sénégal un leadership honnête, efficace et respectueux.

Le Sénégal mérite mieux que ces accusations fantaisistes de milliards qui n’existent que dans l’imagination fertile de notre Premier ministre et des promesses en l’air. Alors, pour un avenir plus solide, pour un pays où la politique rime avec sérieux et dignité, votez pour une véritable alternative le 17 novembre 2024.

Ibrahima Thiam, SENEGAAL KESSÉ

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

26 - Mai - 2024

Réforme de l'assurance-chômage : Gabriel Attal confirme un durcissement des règles

Les règles d'indemnisation de l'assurance-chômage seront durcies en France à compter du 1er décembre, a confirmé Gabriel Attal dans une interview parue dans La...

24 - Mai - 2024

Diplomatie : Le Président Bassirou Diomaye Faye attendu à Praia et Conakry

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, effectuera une visite de travail ce vendredi et samedi respectivement à Praia (Cap vert) et à Conakry...

24 - Mai - 2024

Walf révèle: le Maroc et la France rappellent Macky Sall à l’ordre

Le Maroc et la France «ont ‘demandé diplomatiquement’ [à Macky Sall] de cesser toute ingérence dans la vie politique [sénégalaise]». Wal...

24 - Mai - 2024

La première rencontre Dioma Faye-Macron aura lieu le 20 juin à Paris

Le président sénégalais va faire la connaissance de son homologue lors de sa première visite en France, durant laquelle il participera à un sommet visant...

24 - Mai - 2024

Apr: Amadou Ba cherche à rencontrer son ennemi d'hier Abdoulaye Diouf Sarr

Selon le journal Les Échos, l’ancien Premier ministre Amadou Bâ, candidat malheureux de Benno Bokk Yakaar à la présidentielle du 24 mars, «demande à...