« LES RATS SONT LES PREMIERS A QUITTER » LE NAVIRE : EN FRANCE, MACKY SALL LACHE PAR LES SIENS
« Quand le navire doit sombrer, les rats sont les premiers à le quitter. » Cet adage s’adapte bien des égards à l’attitude de la famille politique de Macky Sall en France face à la crise politique que traverse le Sénégal, laquelle pourrait d’ailleurs emporter le pouvoir. En effet, il est de notoriété publique que le chef de l’Etat, qui s’est taillé un costume de dictateur, est aux abois. La société civile, la presse, des partis politiques, l’église, bref tous les pans de la société sénégalaise se sont mobilisés pour l’empêcher de prolonger son mandat qui expire le 2 avril prochain. La communauté internationale aussi l’a manifestement lâché, du moins si l’on se fie aux communiqués de l’Union européenne, des Etats-Unis et même de la CEDEAO.
En ces temps de solitude, Macky Sall, le pauvre, devrait compter sur ses militants, ses inconditionnels devrait-on dire, pour assurer le SAV (service après-vente) de son impopulaire et anticonstitutionnelle décision de reporter la présidentielle. Helas, pour lui ! Ces nombreux aboyeurs ont subitement fermé leur gueule ! C’est le cas notamment en France où pourtant le président Macky Sall a littéralement changé, dans le bon sens, la vie de beaucoup de responsables républicains. Ingratitude me direz-vous sans doute. Du consul général Amadou Diallo en passant par le coordinateur de la DSE Amadou Talla Daff ; la Cojer ; les nombreux cadres, les mouvements de soutien, personne n’a eu le courage de tenter de défendre l’indéfendable. Sauf Aliou Ndao Fall, le chargé de la diaspora au sein de la plus haute instance du parti républicain (antirépublicain, devrais-je dire).
Cheikh Sidou SYLLA