Levée d'immunité parlementaire de Sonko : "Aucun de ses droits n'est violé", selon Moustapha Diakhaté

27 - Février - 2021

"Aucun droit du député Ousmane Sonko n’est violé dans toutes les étapes du processus de la levée de son immunité parlementaire". Tels sont les propos de Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar. De l'avis de l'ancien parlementaire "il n’y a pas d’entorse ni de violation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale".

Il s'explique. D'abord, indique Moustapha Diakhaté, le rapport de la demande de levée : auteur et contenu. Selon lui, il résulte " de l’article 51 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale que l’arrestation ou toute autre mesure privative ou restrictive de liberté susceptible d’être décidée à l’encontre d’un député doit, à peine de nullité, faire l’objet d’une demande d’autorisation formulée par le procureur général près la cour d’appel compétente. Cette demande est transmise par le garde des Sceaux au président de l’Assemblée nationale . Elle indique précisément les mesures envisagées ainsi que les motifs invoqués".

Poursuivant, Moustapha Diakhaté évoque l'Examen de la demande et décision pour conforter sa thèse citant L’article 52 de l’Assemblée nationale " qui prévoit que les demandes de levée d’immunité sont instruites par une commission ad hoc désignée en son sein.

Le règlement intérieur de l’Assemblée nationale précise que les autorisations sont données par la plénière s’il s’agit d’une demande demandée pendant la session. 1. Le procureur de la République adresse un courrier au procureur général près la cour d'appel de Dakar pour lui demander de transmettre au garde des sceaux la demande de levée de l'immunité parlementaire du député Ousmane Sonko accusé de viol. 2.

Cette demande est accompagnée de toutes les pièces utiles y compris la plainte de la Dame Adji Sarr. 3. Le procureur général transmet la demande au garde des sceaux qui la transmet à son tour à l'assemblée nationale . 4. Le Président de l'Assemblée convoque le Bureau pour l'informer de la demande de levée de l'immunité. 5. Le Président de l'Assemblée nationale convoque la conférence qui est chargée d'élaborer le calendrier des différentes étapes prévues par la procédure de levée de l'immunité. 6. La commission des Lois se réunit à son tour pour mettre en place la commission ad hoc chargée d'entendre le député intéressé ou son représentant. 7. La plénière de ratification de la commission ad hoc est convoquée. 8. La commission administrative hoc convoque le député pour l'entendre sur la demande de levée de son immunité parlementaire. 9. Convocation de la plénière de levée de l'immunité du député". Ce qui pousse à l'ancien député à conclure dans le cadre de la levée de l'immunité du député Ousmane Sonko que " toutes ces étapes ont été rigoureusement respectées par les autorités judiciaires et l'Assemblée nationale", soutient -il dans un post publié sur sa page facebook.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

22 - Octobre - 2024

Ousmane SONKO défie Amadou Ba à un débat public sur la situation économique du pays

Le Premier ministre Ousmane SONKO, a lancé, lundi, un appel à Amadou Ba, pour un débat public. Cette demande survient alors que Amadou BA semble avoir choisi de sortir de...

22 - Octobre - 2024

CONFERENCE DE PRESSE : VOICI LA DECLARATION LIMINAIRE D'AMADOU BA

Mesdames et Messieurs de la presse, Chers compatriotes, Avant toute chose, permettez-moi d'exprimer ma plus profonde solidarité envers nos compatriotes victimes des intempéries,...

22 - Octobre - 2024

DE LA CIVILITE ! (PAR HAMIDOU SALL)

Les principes, et de l’impérieuse nécessité de les défendre, sont la seule justification de cette prise de position. La civilité c’est le respect...

22 - Octobre - 2024

OUSMANE SONKO ET LA JUSTICE, POMPIER OU PYROMANE ? (PAR IBRAHIMA THIAM)

En matière de justice, voir Ousmane Sonko jouer les rôles de justicier, juré et pourquoi pas exécuteur des hautes œuvres nous donnerait à penser que le...

22 - Octobre - 2024

MAINTENIR LES LEGISLATIVES ANTICIPEES SERAIT UNE VIOLATION INACCEPTABLE DE LA CONSTITUTION (PAR BIRAHIM CAMARA)

Maintenir les législatives au 17 novembre 2024, serait une violation inacceptable de la Constitution qui garantit le droit, la liberté et l'égalité de tous les...