Macky Sall : « L’exercice des libertés publiques est garanti et ne souffre d’aucune limitation… »

31 - Janvier - 2020

Le Sénégal « est un Etat et une nation consolidé’’ sur le plan démocratique, avec des garanties accordées aux citoyens pour l’exercice des libertés publiques qui ’’ne souffre d’aucune limitation’’, sauf nécessité de prévenir les risques de troubles à l’ordre public, assure le président de la République Macky Sall.

Sur le plan de la démocratie et de la gouvernance politique, « le Sénégal, on peut le dire, est un Etat et une nation consolidé, fondé sur des valeurs de tolérance, des valeurs de liberté et de médiations sociales actives, jouissant d’un climat de paix, de stabilité politique et démocratique, mais aussi institutionnelle et d’une culture démocratique avérée », a-t-il déclaré.

« L’exercice des libertés publiques est garanti et ne souffre d’aucune limitation, sauf nécessité de prévenir les risques de trouble à l’ordre public, de garantir la libre circulation des personnes et des biens et d’assurer leur sécurité », a dit Macky Sall.

Il s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de présentation du rapport d’évaluation du Sénégal, jeudi, dans le cadre du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), un instrument d’évaluation de la gouvernance politique, économique, d’entreprise et du développement socioéconomique créé le 9 mars 2003 à Abuja (Nigeria).

Le MAEP est ouvert aux pays membres de l’Union africaine (UA), qui y adhèrent volontairement.

Selon le président Sall, l’exercice des libertés, « souvent polémique, est largement garanti au Sénégal avec l’érection de l’autorisation comme règle et l’interdiction, l’exception ».

« Si je donne des statistiques, en 2018, sur 4828 déclarations de manifestations publiques, 118 ont été interdites, soit un taux de 2,44% d’interdiction. Et au troisième trimètre de l’année 2019, sur 4284 déclarations de manifestations, seules 71 n’ont pas été accordées, soit un taux de 1,68% », a souligné le président de la République.

A l’en croire, « toutes les demandes de marches sont autorisées lorsque les initiateurs sont en conformité avec les autorités chargées de la gestion de l’ordre public, en l’occurrence l’autorité administrative. »

« Quand on dit qu’on va marcher à la place de l’indépendance ou devant le palais de la République, c’est qu’on ne veut pas faire une marche pacifique », a-t-il indiqué à l’affaire Guy Marius Sagna. « Mais autrement, les marches sont tolérées », a ajouté Macky Sall.

Guy Marius Sagna, leader du mouvement ’’France Dégage’’, a été interpellé devant les grilles du palais de la République, il y a quelques semaines, au cours d’une marche de protestation contre la hausse du prix de l’électricité.

Il a été inculpé et placé en détention pour « attroupement’’, « troubles à l’ordre public » et « participation à une manifestation non autorisée ». Ses soutiens demandent sa libération, en faisant valoir que la marche est un droit reconnu par la Constitution.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

18 - Décembre - 2020

CESE: l’Ige fouille Mimi Touré et Aminata Tall

La gestion du Conseil économique, social et environnemental (CESE) est en train d’être passée au crible par les redoutables inspecteurs généraux...

18 - Décembre - 2020

Suppression des villes: Moundiaye Cissé tend vers un mouvement pour dire non

L’Ong 3D marque son désaccord pour la suppression des villes. Le leader de l’ONG,Moundiaye Cissé tend vers la mise en place d’un grand mouvement pour dire non...

18 - Décembre - 2020

Matam : 04 quartiers vont être baptisés «Macky Sall»

Inédit dans l’histoire du Sénégal. Plusieurs quartiers d’une même commune portant le nom du chef de l’Etat ! C’est l’édile de...

17 - Décembre - 2020

Khalifa Sall démarche Decroix, Aïda Mbodji et Habib Sy

Le leader de Taxawu Senegaal déroule son programme. Khalifa Sall a presque rencontré tous les ténors de l’opposition dans le but les fédérer et de faire...

17 - Décembre - 2020

Mediature: ABC sans moyens: "je ne peux pas me plaindre ni piailler ni pleurer"

Alioune Badara Cissé, le médiateur de la République est laisse à lui même. Il a fait savoir à l’Observateur sa misère de tous les jours...