MACKY SALL : LE CANDIDAT QUI DEFIE SON PEUPLE (PAR SEYBANI SOUGOU)

23 - Février - 2019

En dépit des effets de manche et des foules NDIAGA NDIAYE (payées pour la figuration), Macky SALL est terrifié par le scénario d’un second tour. Conscient du puissant rejet dont il fait l’objet auprès des masses populaires et des jeunes dans leur immense majorité, Macky SALL fait feu de tout bois, perd ses nerfs, et affirme à qui veut l’entendre qu’il remportera le scrutin du 24 février 2019 au 1er tour, à midi (rappelons que le dépouillement intervient après 18 heures). Et d’ajouter que rien, ni personne ne pourra empêcher son plan de se dérouler comme prévu (scrutin à 1 seul tour). Autrement dit, ni les électeurs, qui, dans une démocratie choisissent en toute liberté leurs dirigeants, ni la CENA chargée de veiller à la régularité et à la sincérité du scrutin, ni la Commission nationale de recensement des votes chargée de proclamer les résultats provisoires ne pourront l’empêcher de se déclarer vainqueur au 1er tour. Le candidat Macky SALL sous-entend clairement que quel que soit le verdict des urnes, il gouvernera, les sénégalais par la force de 2019 à 2024. Y compris, Contre leur gré.
Déloyal, autoritaire, et antirépublicain, Macky SALL est celui, qui, lors des élections locales de 2002, a brutalisé des membres de la CENA, dans un bureau de vote, exigeant de voter sans pièce d’identité. Le 24 février, les citoyens sénégalais doivent lui faire comprendre une bonne fois pour toutes, que la souveraineté appartient au peuple, et lui rappeler que le locataire du palais présidentiel est titulaire d’un bail à durée déterminée, révocable à chaque scrutin, sur simple volonté des électeurs. Macky SALL étant déterminé à conserver vaille que vaille le pouvoir, y compris en confisquant le suffrage des sénégalais, il appartient aux citoyens de prendre les dispositions idoines pour sécuriser leur vote. Le 24 février, le principe du SAS (Surveiller, Alerter et Sécuriser) doit être appliqué partout, sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger, et ce, dans tous les bureaux de vote.
1. SURVEILLER
La vigilance des citoyens est requise s’agissant de tous les mouvements aux abords des bureaux de vote. Toute personne se déplaçant avec des mallettes de billets (proposant argent contre bulletins des candidats) ou détenteur de sacs contenant des centaines ou des milliers de cartes d’électeurs doit être identifié, arrêté et livré à la police. Les cartes d’électeurs doivent être détruites sur le champ pour éviter toute réutilisation (les électeurs, complices de la fraude doivent répondre de leurs actes). Les représentants de l’opposition présents à l’intérieur des bureaux de vote, doivent veiller à ce que les électeurs ayant déjà voté glissent les bulletins des autres candidats dans des poubelles sécurisées (à surveiller comme du lait sur le feu).
2. ALERTER
Toit citoyen constatant un phénomène anormal ou une attitude suspecte de nature à entacher la sincérité du scrutin doit relayer immédiatement l’information, si besoin en filmant la scène (pièce à conviction). Les nouvelles technologies de l’information et les réseaux sociaux (vidéo, live…) seront déterminants pour détecter et limiter les fraudes le 24 février 2019. Partout, les fraudeurs de scrutins (criminels des temps modernes) doivent être traqués, arrêtes et vilipendés publiquement.
3. SECURISER
Le GRADEC (société civile) a alerté sur le risque majeur que des bulletins soient remplacés au cours du trajet entre les centres de vote et la Cour d’appel et proposé des personnes assermentées pour assurer le transport des procès-verbaux. La compilation des PV, leur transmission et leur acheminement à la commission nationale de recensement des votes est un moment clé du scrutin : les PV ne doivent en aucun cas être altérés ou modifiés en cours de route (fraude par substitution de PV).
Toutes les étapes allant de la consolidation des résultats au niveau des commissions départementales chargées de centraliser les PV à leur transmission à la commission nationale doivent être entièrement sécurisées.
Que personne ne baisse la garde le 24 février 2019. Le candidat Macky SALL n’est plus maître de son destin. Son discours guerrier, teinté d’arrogance, entonnant une victoire au 1er tour, comme un refrain est le signe d’une fébrilité et d’une nervosité masquée. En réalité, le doute s’installe et la panique gagne les rangs du pouvoir, au fur et à mesure que l’échéance approche.
Tous aux urnes le 24 février pour voter massivement contre Macky SALL. Sénégalais et sénégalaises de tous horizons, la 3éme alternance est à portée de main !


Seybani SOUGOU – E-mail : sougouparis@yahoo.fr

 

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

21 - Mars - 2024

PRESIDENTIELLE : AMADOU BA PROMET DE RENFORCER LE CREDIT HOTELIER ET LE SECTEUR DE LA PECHE

Le candidat de Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), Amadou Ba, a pris l’engagement de renforcer le crédit hôtelier et le secteur de la pêche s’il est élu...

21 - Mars - 2024

Karim WADE : Amadou Ba "a impérativement besoin du ralliement du PDS pour..."

Karim Wade, fils de l'ancien président sénégalais, Abdoulaye Wade, et candidat recalé du PDS, s'est exprimé sur un éventuel "démarchage intensif de...

21 - Mars - 2024

PRESIDENTIELLE : A LOUGA, KHALIFA SALL PROMET DE “RENFORCER” ET ”FORTIFIER” LES “DAARAS

Khalifa Sall, candidat de la coalition ”khalifa Président”, a dit son ambition de renforcer les écoles coraniques pour en faire des vecteurs de la formation...

21 - Mars - 2024

Revue de presse: La dernière sortie du président Sall en exergue dans la dernière ligne droite de la campagne

La livraison de jeudi de la presse quotidienne traite notamment des ralliements marquant la fin de la campagne pour le scrutin présidentiel de ce dimanche, certains quotidiens revenant...

21 - Mars - 2024

Macky Sall : "Si on m'avait suivi, Sonko et Karim Wade seraient candidats"

Le président de la République a fait le bilan de ses deux mandats à la tête du Sénégal. Le chef de l’Etat qui a accordé une interview à...