MACKY SALL MINIMISE LES MENACES DE SONKO ET PROMET QUE LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES SE TIENDRONT

09 - Juin - 2022

Dans interview accordée à RFI et France 24, le président Macky Sall a répondu aux leaders de la coalition Yewwi Askan Wi qui ont soutenu que les élections législatives ne retiendront pas si leur liste n'est pas validée. Il a minimisé les menaces de Sonko et compagnie avant de promettre que le pays va faire ces éléments.

 
« (...) L'élection législative est organisée par un code électoral et un système électoral qui existe au Sénégal et qui fait la fierté. Si on est un pays stable justement ce n'est le fait d'un hasard. Ce n'est pas la première fois qu'on organise des élections. Nous avons un système électoral qui est le produit de conservation et de consolidation dont le dernier est le code qui a fait l'objet de discussions pendant 16 mois et qui a abouti à ce qui a permis d'aller vers cette élection législative», a dit le président Sall.
 
Poursuivant, il a rappelé que nous avons un code avec ses exigences. Par exemple, la loi sur la parité, le chef de l'État a déclaré que le Sénégal ne peut pas revenir en arrière. « Une liste qui n'est pas paritaire, elle n'est pas recevable. Un point un trait. Ça c'est la loi. Si vous faites une liste qui ne respecte pas ce que dit la loi, elle est éliminée tout simplement. Nous on a éliminé notre liste de suppléant nationale parceque simplement il y a eu une erreur de juxtaposition. Mais elle était paritaire ».
 
Concernant les menaces sur la non organisation des élections législatives, le président se veut clair. « De toute façon le pays va faire ces élections. Le Conseil constitutionnel a décidé. Nous nous sommes soumis. Il y a 15 jours, la liste de Yewwi de Dakar n'était pas recevable. Mais le Conseil a fait une interprétation et a dit qu'il faut que le ministre de l'Intérieur l'accepte. Il s'est incliné et a reçu les corrections et aujourd'hui leur liste à Dakar va competir. Pourquoi lorsqu'il s'agit de l'opposition quand il y a une décision qui est défavorable, on veut appeler à la fin du monde. Ce n'est pas comme ça qu'on respecte la démocratie».
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