MACKY SALL N’EST PLUS APTE A GOUVERNER LE SENEGAL (PAR SEYBANI SOUGOU)

03 - Mars - 2021

« Les tyrans s’éteindront comme des météores »

Dans un excellent article intitulé « comment tombent les dictatures », publié dans la revue des 2 mondes ; le journaliste Adrien JAULMES, analysant les dernières heures de l’effondrement du régime d’Hosni Moubarak, décrit les 5 phases qui précèdent la chute des tyrans :

1. La première phase est celle du déni total : le dictateur perd tout contact avec la réalité,
2. La deuxième phase ; il interprète faussement la contestation populaire comme une entreprise de déstabilisation,
3. Lors de la troisième phase, il fait feu de tout bois et est prêt à tous les compromis,
4. La quatrième phase est celle où il est trahi par ses proches et sombre dans la paranoïa (il ne fait plus confiance à la police et à l’armée),
5. La cinquième et dernière phase intervient lorsqu’il fait face à la réalité et s’enfuit comme un lâche.

Le système de terreur mis en place par Macky Sall qui repose sur la peur est en train de s’effondrer littéralement sous nos yeux.

C’est le début de la fin : « Le régime peut s’accrocher, tuer, et résister un certain temps, mais, une fois que la peur disparaît, la chute du tyran est irréversible ».

Ce 03 mars 2021, Macky Sall un irresponsable a semé le chaos au Sénégal. En finançant des milices de l’APR qui rappelle les heures sombres des tontons macoutes en Haïti, Macky Sall a franchi le seuil de l’indignité.

Macky Sall n’est plus apte à gouverner le Sénégal : il doit dégager. Un point, un trait. Pendant que le Sénégal brûle, le peureux tyran, une nouvelle fois, a pris la poudre d’escampette comme un vulgaire lâche.

L’article 2 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789B ne souffre d’aucune ambiguïté : « le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sureté et la résistance à l’oppression ».

La résistance à l’oppression est un droit naturel imprescriptible qui figure noir et blanc dans le Préambule de la Constitution sénégalaise, et a été élevée comme un Droit fondamental par le Conseil Constitutionnel (cf site internet du CC).

https://conseilconstitutionnel.sn/la-declaration-des-droits-de-lhomme-et-du-citoyen-de-1789/

Aucune police du monde, (à fortiori la police sénégalaise) n’est capable de faire face à un peuple debout et déterminé. L’armée n’a jamais sauvé un tyran d’une débâcle : Hosni Moubarak, Ben Ali, et Blaise Compaoré l’ont appris, à leurs dépens. Tous les sénégalais doivent converger massivement à la place de l’OBELISQUE pour défendre la démocratie sénégalaise et la liberté. IL FAUT LIBERER L’OTAGE OUSMANE SONKO.

Seybani SOUGOU – E-mail : sougouparis@yahoo.fr

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

22 - Octobre - 2024

Ousmane SONKO défie Amadou Ba à un débat public sur la situation économique du pays

Le Premier ministre Ousmane SONKO, a lancé, lundi, un appel à Amadou Ba, pour un débat public. Cette demande survient alors que Amadou BA semble avoir choisi de sortir de...

22 - Octobre - 2024

CONFERENCE DE PRESSE : VOICI LA DECLARATION LIMINAIRE D'AMADOU BA

Mesdames et Messieurs de la presse, Chers compatriotes, Avant toute chose, permettez-moi d'exprimer ma plus profonde solidarité envers nos compatriotes victimes des intempéries,...

22 - Octobre - 2024

DE LA CIVILITE ! (PAR HAMIDOU SALL)

Les principes, et de l’impérieuse nécessité de les défendre, sont la seule justification de cette prise de position. La civilité c’est le respect...

22 - Octobre - 2024

OUSMANE SONKO ET LA JUSTICE, POMPIER OU PYROMANE ? (PAR IBRAHIMA THIAM)

En matière de justice, voir Ousmane Sonko jouer les rôles de justicier, juré et pourquoi pas exécuteur des hautes œuvres nous donnerait à penser que le...

22 - Octobre - 2024

MAINTENIR LES LEGISLATIVES ANTICIPEES SERAIT UNE VIOLATION INACCEPTABLE DE LA CONSTITUTION (PAR BIRAHIM CAMARA)

Maintenir les législatives au 17 novembre 2024, serait une violation inacceptable de la Constitution qui garantit le droit, la liberté et l'égalité de tous les...