Macky Sall : "Si on m'avait suivi, Sonko et Karim Wade seraient candidats"

21 - Mars - 2024

Le président de la République a fait le bilan de ses deux mandats à la tête du Sénégal. Le chef de l’Etat qui a accordé une interview à la BBC, est revenu sur les dernières évènements qui ont précédé la présidentielle du 24 mars 2024. Lors de l’entretien, Macky Sall a réitéré sa volonté de partir le 2 avril quoi qu’il advienne. Il a aussi fait savoir que si on l’avait suivi, « il y aurait eu un processus où tous les acteurs seraient candidats ».

D’emblée, le chef de l’Etat est revenu sur la loi d’amnistie qui efface « tous les faits susceptibles de revêtir la qualification d'infraction criminelle ou correctionnelle commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024.

« J’ai vu des responsables politiques qui ont prôné que le président doit sortir son corps dans la rue, comme Samuel Doe. C’est cela qu’on vient d’amnistier pour faire le pardon et la réconciliation et que le pays retrouve la paix. On ne peut pas me faire ce genre de procès », a expliqué le chef de l’Etat. Non sans souligner que : « c’est ce qu’on raconte dans la rue et qu’on veut me coller à la peau ».

Le président sortant à l’élection présidentielle du 24 mars 2024 est revenu sur ses intentions qui l’avaient poussé à vouloir la reprise du processus électoral. « Si on m’avait suivi, il n’y aurait eu un processus où tous les acteurs seraient candidats. Sonko serait candidat, Karim Wade serait candidat ainsi que tous les autres. Mais on m’a dit que le processus, il est engagé, il faut le finir. Donc si nous n’avions pas eu le temps qu’il faut pour faire campagne, ce n’est pas de ma faute », a-t-il soutenu.

Il a ajouté : « au besoin, on voterait à l’Assemblée nationale de nouvelles lois qui leur permettraient de reprendre totalement leur liberté et de pouvoir compétir ».

Avant d’évoquer le cas du président Pastef. « Aujourd’hui, Ousmane Sonko, il fait la campagne pour son candidat, donc ce qu’il pouvait avoir pour lui-même, il peut le donner à son candidat. Donc, ce n’est plus un problème pour lui ».

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

21 - Septembre - 2024

LEGISLATIVES ANTICIPEES: L’OPPOSITION MULTIPLIE LES COALITIONS POLITIQUES, LE REGIME ADOPTE LA STRATEGIE DU SILENCE

Les préparatifs des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain vont bon train. Alors que les autorités en charge de l’organisation de ces...

20 - Septembre - 2024

Pour des concertations et un consensus autour des législatives anticipées : près de 110 partis et mouvements politiques d’opposition lancent ATEL

L’opposition sénégalaise a procédé hier, jeudi 19 septembre, au lancement de son nouveau cadre dénommé Alliance pour la transparence des...

20 - Septembre - 2024

Amadou rejoint l'Atel, la position du Pds et de Déthié Fall pas encore connue

Une centaine de partis et formations politiques ont porté ce jeudi 19 sur les fonts baptismaux l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL). Absent à...

19 - Septembre - 2024

Législatives du 17 novembre : Le chef de l’Etat invite le gouvernement à prendre toutes les dispositions pour la bonne tenue du scrutin

Le président de la République a invité, mercredi, en Conseil des ministres, le gouvernement à prendre toutes les dispositions afin d’assurer la bonne tenue du...

19 - Septembre - 2024

Législatives : Dépôt des listes de candidatures, les 29 et 30 septembre

Selon l’expert électoral Ndiaga Sylla, les listes de candidatures aux élections législatives seront déposées les 29 et 30 septembre en vertu du...