MACKY SALL SUR LE CORONAVIRUS : « NOUS NE SOMMES PLUS A L’ABRI »

02 - Mars - 2020

C’est un discours de vérité que le président de la République a tenu sur l’épidémie du Coronavirus lundi 02 mars, lors de la cérémonie de la levée des couleurs.
Sans circonlocution, Macky Sall affirme que Sénégal n’est plus à l’abri. « J’ai réuni des médecins, des professeurs mais aussi les directeurs de la santé publique en relation avec l’OMS, l’institut pasteur, les membres du gouvernement pour justement regarder les mesures préventives puisque désormais nous ne sommes plus à l’abri et aucun pays n’est à l’abri. Déjà, le Covid-19 est entré en Afrique. Il ne faut pas l’exclure d’autant que les voyages se maintiennent entre le Sénégal et les pays où aujourd’hui, ce foyer est devenu très sérieux. C’est le cas de la France, de l’Italie », développe Macky Sall.
Plus loin, il ajoute :« Dans la journée, je saurai exactement l’évaluation de la situation réelle au Sénégal et j’en rendrai compte. »
Pour ralentir la propagation de la maladie, le chef de l’Etat invite les Sénégalais à prendre les mesures d’hygiène nécessaires, bref il mise le sens des responsabilités de chacun. « Nous allons examiner les capacités ainsi que les mesures d’urgence à mettre en œuvre face à cette situation qui doit aussi être prise en charge par les Africains de façon très sérieuse puisque le continent était plus ou moins épargné. Aujourd’hui, il y a trois pays atteints par le Covid 19. Donc, il ne faut pas attendre que cela nous tombe dessus pour réagir. Depuis un mois, d’importantes mesures ont été faites mais nous allons les amplifier », fait savoir Macky Sall, sans doute pour rassurer les Sénégalais.
Lors de cette cérémonie, le président de la République est également revenu sur la situation des treize étudiants sénégalais coincés à Wuhan, berceau de l’épidémie. « Ils ont vécu des moments difficiles mais c’était la solution à envisager. Parfois, les solutions peuvent paraître difficiles mais la responsabilité de l’Etat dans n’importe quelle situation est de voir le moindre mal. Ils sont dans des situations moins graves que ceux qui sont dans d’autres pays mais nous poursuivrons des efforts. Nous aurons à l’issu de ce conseil présidentiel des directives très importantes », déclare-t-il.
Lansana SYLLA

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