MACKY, SES POTACHES ET LE SLOW TRACK

09 - Septembre - 2019

Vendredi et samedi, Macky Sall est apparu en maître de la classe du Conseil des ministres — plutôt Conseil du cabinet — parce que nak depuis la suppression du poste de Premier ministre, le gouvernement est une notion fictive, bon allons leur faire comprendre cela parce nak dans cette classe, il y a des bons, des moins bons, des passables. Mais aussi des ministres genre Toto, cancres comme pas possible. On se demande d’ailleurs comment Macky 1er a pu réaliser son casting lorsqu’il s’est retiré au Maroc. Son ami le Roi ne l’a pas inspiré du tout car ce qu’il a pu ramener comme yobeul de son voyage du Maroc, n’est qu’une piètre équipe qui peine à convaincre son peuple. Alors réunir toute cette grande incompétence pour du bla-bla, il n’y a que Macky Sall qui peut oser cela au moment où partout à Dakar et surtout dans la banlieue, mais aussi dans les régions notamment à Ourossogui, le quotidien des Sénégalais n’est que rancœur, galère et complaintes. Emergence zéro. Au diable fast-track, au contraire le slow-track est de rigueur. Personne n’est content, tout le monde râle. Bon Macky 1er n’en a cure, il s’est encore livré ce weekend à un exercice qu’il aime bien, celui qu’il préfère même à tout, à savoir faire le tour de familles endeuillées qui ne sont pas de la racaille pour aller présenter ses condoléances. Ce qu’il ne sait pas, c’est que dans son pays, tout le monde est mort depuis longtemps. Les Sénégalais vivotent. La seule chose qui est attendue du chef, c’est de virer les nullards de la classe. Et de se mettre enfin au travail au lieu de passer son temps à voyager, laissant les dossiers s’accumuler sur sa table et les Sénégalais à eux-mêmes...

TEMOIN

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