MACKY-WADE : MERCI POUR CE MOMENT D’ELEGANCE REPUBLICAINE (PAR DR SECK)

13 - Octobre - 2019

« Le plus grand dérèglement de l’esprit, c’est de croire les choses parce qu’on veut qu’elles soient, et non parce qu’on a vu qu’elles sont en effet », disait l’autre.

Contrairement au président Roosevelt, instigateur du New deal qui bouleversa considérablement l’économie Américaine pour la sortir de la grande dépression.
Le New deal de Macky découle d’un échec cuisant de sa politique hasardeuse caractérisé par l’autarcie, l’amateurisme, l’immobilisme, le tâtonnement et l’arbitraire qui l’on conduit à une perte de crédibilité et de confiance aux yeux des bailleurs de fonds, seul recours pour le financement de ses projets qui sont toujours restés à l’état de maquette.
Pour le sortir de cette torpeur chronique, ces bailleurs lui imposaient de dialoguer impérativement avec son opposition, en particulier le PDS, au vu de la situation politique délétère qui sévit dans ce pays depuis 2012. Et la preuve a été apporté au travers de l’intervention de Sérigne Mansour Sy Djamil lors de la cérémonie de l’ouverture de ce soit disant dialogue national de 2016 et qui faisait référence à son entretien avec le représentant de la banque mondiale.
Les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être, beaucoup se laissent tromper par les apparences. Rares sont ceux qui ont l’intelligence de voir ce qui se cache derrière les masques, disait le célèbre poète romain Phèdre
De la surprise à la survie, la démocratie sénégalaise s’est résignée à subir avec un tropisme positif, le miracle de MASALIKUL DJINAN que le saint Homme, Serigne Touba avait prédit il y’ a plus d’1 siècle en nous servant ceci : « je me suis dirigé vers Dakar, pour la face de l’Elu Prophète (Mountakha) et mes prières sur Lui me préservèrent à jamais des stratagèmes des comploteurs…. »

Ceci nous amène à dire qu’il n’y a que deux façons de vivre sa vie : l’une en faisant comme si rien n’était un miracle, l’autre en faisant comme si tout était un miracle, comme Disait Albert Einstein.
Après 7ans de d’ambiance sibérienne, avérée, palpable entre l’ancien chef de l’état , le président Wade et l’actuel, le Pr Macky sall , la date du 12 octobre  entra à jamais dans la mémoire collective et dans les annales de moments d’élégance républicaine à l’initiative du Pr Macky Sall.
C’était un moment d’élégance républicaine qu’on aimerait voir au lendemain de l’avènement historique de la 2 éme alternance démocratique de notre république de 2012. Mais Hélas le temps des comploteurs avait pris le dessus sur le temps du bâtisseur de notre démocratie singulièrement respectée et respectable sous le magistère du président Wade.

Maintenant est venu le temps du respect du triptyque dans les démocraties établies :
Le président de la république préside, le gouvernement gouverne, et l’opposition s’oppose dans le respect de ce que la constitution confère à chacun des 3 entités institutionnellement viables.

Dr Seck Mamadou
Cadre libéral-Paris
Porte-Parole Adjoint du PDS et du SGN
Adjoint du SGN en charge des relations internationales

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

13 - Mars - 2024

Compositions le lendemain de la Présidentielle : les étudiants disent niet

Selon les étudiants de l’Université de Thiès, il est hors de question de composer au lendemain de l’élection présidentielle fixée au 24 mars....

13 - Mars - 2024

PRESIDENTIELLE : ME ABDOULAYE TINE REJOINT LA COALITION DIOMAYE PRESIDENT

Suite à des discussions suivies d’une rencontre avec les responsables du Parti PASTEF, il s’est dégagé une forte convergence de vues sur les enjeux politiques,...

13 - Mars - 2024

PRESIDENTIELLE: L'APPEL D'AMADOU SYLLA, PRESIDENT DE SOS CASAMANCE, AUX CANDIDATS

« Je trouve que c’est de la discrimination. » Propos du président de l’association SOS Casamance sur l’article 28 de la Constitution qui exige que tout...

13 - Mars - 2024

PLAIDOYER POUR LA PROTECTION DE LA DEMOCRATIE SENEGALAISE (PAR JEAN TOUDIE GBOHOU – THIERNO MADJOU BAH)

Ces prochaines lignes sur la crise institutionnelle et démocratique au Sénégal, osons le mot, n'ont aucune prétention à l'analyse politique, encore moins...

13 - Mars - 2024

SENEGAL, LES ELECTIONS D’UNE REPUBLIQUE A REBATIR (PAR OSWALD SARR)

Enfin, on entre dans le tunnel pour espérer voir son bout : que les Sénégalais puissent voter le 24 mars 2024. Mais les rumeurs les plus folles courent pourvu qu’elles...