MAMADOU LY, ANCIEN SENATEUR DES SENEGALAIS DE L’EXTERIEUR, S’ENGAGE POUR LA REELECTION DU PRESIDENT MACKY SALL

Je lance un appel solennel et enthousiaste de mobilisation à l’ensemble de mes amis et partenaires du Havre, de la Normandie et des autres régions de France, pour la réélection franche et sans équivoque du Président Macky SALL.
L’enjeu est évident, voter pour Macky SALL coule de source, d’abord pour son bilan d’étape, ensuite pour la continuité du Programme du Sénégal Emergent (PSE) et de ses dispositifs d’urgence, voulus et incarnés par lui, programme et dispositifs si chèrement appréciés des populations de notre pays. Le PSE et ses ramifications sont un condensé
de raisonnement qui pose à l’endroit, pour un pays comme le nôtre, l’équation pour le développement, sa problématique et sa solution.
Je vais m’efforcer d’en faire une déclinaison résumée qui fait abstraction de l’ordre d’importance du volume des investissements et de leur impact. Je m’engage pour la poursuite du PSE et pour les causes urgentes traduites en programmes.
1 – Le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC)
Rural par mes origines, je connais l’importance du PUDC dans la vie quotidienne et le devenir des populations rurales ; taux de croissance démographique élevé, crises alimentaires récurrentes, peu d’accès aux infrastructures vitales sont les facteurs d’une pauvreté endémique. Permettre à près de 60% de nos concitoyens d’accéder à une
dynamique de croissance économique endogène pour contribuer à l’amélioration de leur vie est un engagement à saluer.
2 – Le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers
(PUMA)
La frontière sénégalaise terrestre la plus étendue est le fleuve Sénégal. Je suis originaire de son Nord extrême, donc d’autant plus sensible à cette préoccupation. L’objectif du PUMA est de procéder au désenclavement des zones frontalières du Sénégal en préservant la sécurité des populations qui y habitent et celles du pays tout entier, tout en
créant, ensuite les conditions de leur mieux vivre.

3 – Le Programme National des Bourses de Sécurité Familiale (PNBSF)
Programme novateur et salutaire pour notre pays, précurseur du revenu universel prôné dans certains pays, y compris ceux des économies puissantes qui prennent conscience que les richesses produites ne profitent pas à tous et laissent au bord du chemin une partie de plus en plus importante de leur population. Le fait de prendre le leadership dans
ce domaine nous rassure et nous conforte dans la voie que le Sénégal emprunte. En effet, ce programme de la reconstruction des solidarités et la redistribution desressources de la nation en faveur des plus vulnérables en mettant l ’accent sur leurs capacités éducatives, techniques et productives est reconnu de tous, même des plus
sceptiques.
4 – Le programme de la Couverture Maladie Universelle (CMU)
Principe que nous connaissons bien en France, terre de solidarité, est traduit en acte au grand soulagement de nos compatriotes les plus vulnérables. Cet outil institutionnel permet de mettre en place un système de financement de la santé pour les plus faibles de notre nation par le biais de mécanismes plus équitables et solidaires. C’est une amorce
d’un programme de soins de santé pour tous qui doit être poursuivi et généralisé à toutes les catégories socialement fragiles, au fur et à mesure de l’accroissement des ressources de notre pays.
5 – La politique agricole
L’agriculture familiale dans sa signification a pour vocation de produire pour entretenir les familles rurales, elle est portée par les agriculteurs et leurs associations, par chance trèsengagées, professionnelles et dynamiques. Nous  savons, nous les sénégalais de l’intérieur et de l’extérieur, que le pouvoir actuel est un contributeur essentiel dans
l’accompagnement des agriculteurs familiaux à travers ses multiples leviers : aménagements, équipements, fournitures de semences et autres intrants appropriés en prenant en considération le facteur climatique et ses aléas. L’hivernage 2018 illustre parfaitement le savoir-faire et savoir-anticiper de l’Etat. C’est grâce à cela que les crises
alimentaires au Sénégal demeurent climatiques et sporadiques, donc exceptionnelles.
Dans une perception plus large, les orientations stratégiques prenant appui sur la recherche de nos ingénieurs et experts permettent la reconstitution du capital semencier, la fertilisation des sols, la dotation en équipement agricole et le conseil des acteurs du secteur. Les politiques agricoles menées par le pouvoir ont contribué à la transformation
du secteur agro-sylvo-pastoral par le renforcement de ses fonctions économiques, industrielles, commerciales, d’amélioration de la productivité, par conséquent, de création d’emplois, et d’accroissement des revenus des acteurs des différentes filières constituant la chaîne de valeur.
Dans la perspective d’une agriculture « bourgeoise », spéculative, sur le plan national et à l’exportation, notre pays commence la production « Bio », le produit frais et la transformation des produits agricoles correspondants, en multipliant les variantes.

Ce filon est à poursuivre et encourager car il constitue une amorce d’un avantage comparatif porteur.
6 – Programme de rénovation, d’extension et de construction des Universités
Les universités et les grandes écoles se multiplient au Sénégal. Après une longue période de léthargie, elles se spécialisent et se régionalisent en s’adaptant aux connaissances et compétences du monde qui vient. Un vaste programme de construction, d’extension et de rénovation de nos écoles et universités est en cours, car nos dirigeants ont pris la claire conscience des enjeux et savent que les ressources humaines sont le principal facteur de développement ou de son maintien.
La Chine et l’Inde en 2020 représenteront 40% des diplômés du supérieur de la planète, le leadership mondial est enclenché, avec cet avantage comparatif majeur. L’accent mis sur l’école et l’enseignement supérieur est à saluer à sa juste mesure car il prend en compte notre avenir et notre positionnement par rapport au reste du monde.
7 – Les Pôles Urbains
Comme le Roi François 1er, plus de 500 ans plus tard, pour des raisons différentes, parce que relatives à l’aménagement rationnel et utile du territoire, le Président Macky SALL a décidé de créer des pôles urbains, abritant de nouvelles villes, Diamniadio étant la ville phare, emblématique et inédite.
En prenant pour référence un extrait de l’exposé des motifs pour créer les Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose, on entrevoit la dimension historique, la solution de la problématique de l’encombrement de la région de Dakar et une vision novatrice de la ville.
Je cite : « Désengorger Dakar tout en offrant un nouveau concept de ville, c’est le défi que l’Etat s’est lancé en mettant sur pied les Pôles Urbains. Ces nouvelles zones de vie au cadre repensé comprendront ministères, logements, hôpitaux, écoles, lieux de divertissement, dans le même espace, c’est le rêve d’un renouveau urbain ».
Diamniadio, devenu pôle urbain, était à l’origine un espace stérile, un sol gonflant, aujourd’hui fécond, grâce à l’expertise sénégalaise, permettant toute possibilité d’entreprendre. Ce territoire hostile et économiquement difficile à exploiter s’est transformé depuis 2014, en espace de convoitises féroces, par le fait de ce concept devenu projet, ville en devenir, organisée, pratique, conviviale et futuriste.
Ce modèle annonce la volonté de repenser l’occupation urbaine de l’espace à partir des nouveaux modèles en cours. Imaginons Dakar, Thiès, Diourbel, Saint-Louis, Kaolack, Louga, Fatick, Ziguinchor, Matam, Tambacounda, Kaffrine, Kolda, Sédhiou et Kédougou repensés, avec force considération de leur charge historique, de modernité et futurisme qui leur convient. L’émergence est en marche, car les entreprises naissent, les corps de métier correspondants sollicités, les emplois crées, les revenus décents distribués, la croissance vertueuse consolidée, le logement disponible, le mieux vivre dans la cité restauré et l’Etat renforcé dans ses moyens et prérogatives.
Je m’engage pour cette perspective que je crois porteuse et que je sais chevillée au corps pour le Président Macky SALL.

8 – Les infrastructures
Les infrastructures, elles sont visibles et brillent du feu de Dieu, incontestables à souhait : les autoroutes, les routes, les pistes rurales, les aéroports et aérodromes, le TER, les ouvrages d’art, les centrales électriques, notamment les solaires, propices pour notre environnement et respectueuses des accords de Paris. Mon dieu ! Quel confort de vie
installé, de vies sauvées, de revenus distribués…etc.
Cet été, je fus émerveillé d’emprunter la route Donaye-Tarédji – Podor en empruntant le pont Elhadji Seydou Nourou Tall, une merveille rurale. Le désenclavement de l’Ile à Morfil promet d’être dans le même registre. Alors quand on tient la solution, on ne choisit pas les chemins de traverse, je m’engage pour cette voie. Aujourd’hui, considérant les enjeux et les urgences, je rends public mon engagement formel et actif, en faveur du Président Macky SALL, candidat à sa réélection, afin que nul n’en ignore.
Alors, chers amis, pour cet élan de développement, résolument engagé, votons avec raison pour la réélection du Président Macky SALL.
Mamadou LY, ancien Sénateur des Sénégalais de l’Extérieur