MISE AU POINT SUITE A LA PUBLICATION PAR M BAMBA NDIAYE D’UNE TRIBUNE A CHARGE CITANT LE CRD

19 - Juillet - 2019

Même s’il le termine par des regrets, un communiqué récent de Bamba Ndiaye, semblant écrire pour le compte des structures ayant accepté de participer au dialogue national de Macky Sall oblige à procéder à une mise au point et un rappel de nuances qu’il est sans nul doute le seul à ne pas avoir assimilées :
1. Le Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) a dès le départ rejeté le « dialogue national » de Macky Sall en le considérant comme un moyen pour ce dernier de faire avaliser par l’ensemble de la classe politique ses propres agressions contre la démocratie sénégalaise et notamment un nouveau report de la date des élections locales qu’il avait déjà reculées sans concertation aucune.

2. Le CRD a accepté de participer aux seules concertations politiques de revue habituelle, organisées à la veille de chaque élection au Sénégal, conformément aux dispositions pertinentes du code électoral.

3. Le CRD ne saurait donc être lié par des décisions présentées comme consensuelles sous le prétexte qu’il est représenté à ces concertations alors qu’il a très tôt déclaré être opposé à toute modification du calendrier républicain.

4. La correction des innombrables manquements à la légalité relevés lors des dernières élections organisées au Sénégal constituent un ordre du jour suffisamment fourni pour ne pas donner la priorité aux objectifs essentiels de Macky Sall.

5. En tout état de cause, le CRD considère, et les sénégalais, comme d’ailleurs tout observateur averti, le constatent aisément, que sur cette question précise, il n’existe pas de consensus pour justifier un report des élections municipales et départementales qui doivent se tenir le 1er décembre 2019. En conséquence de ce défaut de consensus, toute modification de la loi électorale par une partie et ses soutiens ou complices à moins de six mois des élections, sus – visées, serait une violation flagrante du protocole additionnel de la CEDEAO. Le cas échéant, le CRD se réserve le droit d’examiner la suite à donner tant au plan politique que judiciaire.

Fait à Dakar, le 17 juillet 2019

LE PRESIDENT
DE A COMMISION CHARGEE DE LA COMMUNICATION

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

03 - Août - 2023

Dissolution du PASTEF : La RADDHO, la LSDH et la FIDH condamnent une « mesure grave »

La Fédération Internationale pour les Droits Humains (FIDH), la Rencontre Africaine des Droits de l’Homme (RADDHO) et la Ligue Sénégalaise des Droits de...

03 - Août - 2023

Faucons et Apocalypse ! La chronique de KACCOR sur la situation politique actuelle

On a rêvé de paix. On l’a désirée ardemment comme des assoiffés perdus dans un désert rêveraient d’une bouteille d’eau fraiche....

03 - Août - 2023

« CES ACTIONS CONSTITUENT UNE ATTEINTE A LA DEMOCRATIE ET A LA LIBERTE D'EXPRESSION » : LA REACTION DE AMADOU BARRY SUITE A L’EMPRISONNEMENT DE SONKO ET A LA DISSOLUTION DE PASTEF

Mes chers concitoyens, C'est avec une force inouïe que je rédige ces lignes aujourd'hui, après une longue réflexion sur l’arrestation du président Ousmane...

03 - Août - 2023

Niger : Dakar favorable à une intervention militaire sous la banière de la CEDEAO (ministre)

La ministre des Affaires étrangères, Aissata Tall Sall, a déclaré jeudi que les « soldats sénégalais participeront à une intervention...

02 - Août - 2023

SENEGAL: OUSMANE SONKO, UNE SAGA POLITICO-JUDICIAIRE EN HUIT DATES

8 février 2021 : Convocation pour viols présumés Le 8 février au matin, l'opposant sénégalais est convoqué à la gendarmerie pour une...