MOUVEMENT DES FEMMES DE L’APR FRANCE : DES RESPONSABLES DU PARTI DEPLORENT « LE MANQUE DE COURAGE » DE LA DSE
C’est le ventre mou de la gestion de la DSE APR France depuis la nomination d’Amadou Talla Daff : son incapacité de se choisir une présidente pour le mouvement des femmes. On rétorquera instinctivement que ce choix est dévolu au président Macky Sall. Comme c’est le cas pour le patron de la CCR et de la COJER. « Mais le président s’est toujours appuyé sur la proposition du coordinateur », précise un ancien coordinateur du parti présidentiel en France.
Qu’à cela ne tienne, une analyse de contenu des sorties de responsables de l’APR/France qui critiquent la gestion de Amadou Talla Daff déplorent le fait que le coordinateur de la DSE et son équipe ne soient pas capables de remettre sur les rails la structure des femmes du parti depuis l’éviction de Sokhna Awa Diop Mbacké.
Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé. Dès sa prise de fonction, la nouvelle direction du parti républicain avait jeté son dévolu sur la présidente des femmes APR de l’Essonne, en l’occurrence Adama Kaléla Ndiaye. Mais face à la désapprobation de certaines identités remarquables du parti, Amadou Talla Daff a reculé. Cette situation, rapportent plusieurs responsables de l’APR France, a influé négativement sur la mobilisation lors des dernières législatives.
Mais ce qui plonge littéralement certains responsables du parti républicain dans une colère noire, « c’est le manque de courage, de vista de l’équipe actuelle » de la DSE. « Les candidates qui ont le profil sont nombreuses. Le vice-consul Aïssata Dia, Maly Diallo, Thiapatel Sall, Adama Kaléla, Marième Fall… », énumère un cadre du parti, visiblement en colère.
Nos interlocuteurs s’accordent aussi pour dire que ce vide autour de la structure des femmes aura des conséquences fâcheuses pour le candidat de la coalition BBY. « Sans un mouvement fort des femmes, je ne vois pas comment nous réussirons à mobiliser lors de la présidentielle de février », prévient une de nos sources.
CSS