​Ngouda Mboup : «la décision du Conseil constitutionnel a été prise en violation du droit »

21 - Janvier - 2019

Le constitutionnaliste Ngouda Mboup affirme que «la décision du conseil Constitutionnel a été prise en violation du droit», sur les ondes de la Rfm. Le rabat d’arrêt, des erreurs non régularisées et la définition même de la notion d’électeurs, sont les trois éléments qu’il évoque pour dire que le Conseil Constitutionnel devait dépasser cette liste de 5 Candidats.

«Le conseil constitutionnel aurait dû savoir qu’en matière pénale, le rabat d’arrêt a un caractère suspensif. Concernant l’affaire Khalifa Sall, le conseil constitutionnel devait revenir sur la notion d’électeur pour expliquer, et essayer d’interpréter, pour écouter quand même une certaine interprétation de cette question, en sachant qu’il y’a des électeurs inscrits et des électeurs non-inscrits. Mais au-delà de tout ça, le Conseil constitutionnel n’a véritablement pas répondu par rapport aux attentes sur les requêtes relatives au parrainage,» a fustigé le spécialiste en droit Constitutionnel.

Il ajoute que, «le Conseil constitutionnel a rejeté les requêtes et pourtant le parrainage est devenu une forme de condition substantielle à la candidature. Il y’a eu des erreurs matérielles qui n’ont pas été corrigées, et le Conseil Constitutionnel sur cette base devait au moins rectifier le tir, en permettant à ces candidats de régulariser et passer le cap du parrainage, mais également intégrer la liste des candidats.»

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

13 - Mars - 2024

PRESIDENTIELLE : ME ABDOULAYE TINE REJOINT LA COALITION DIOMAYE PRESIDENT

Suite à des discussions suivies d’une rencontre avec les responsables du Parti PASTEF, il s’est dégagé une forte convergence de vues sur les enjeux politiques,...

13 - Mars - 2024

PRESIDENTIELLE: L'APPEL D'AMADOU SYLLA, PRESIDENT DE SOS CASAMANCE, AUX CANDIDATS

« Je trouve que c’est de la discrimination. » Propos du président de l’association SOS Casamance sur l’article 28 de la Constitution qui exige que tout...

13 - Mars - 2024

PLAIDOYER POUR LA PROTECTION DE LA DEMOCRATIE SENEGALAISE (PAR JEAN TOUDIE GBOHOU – THIERNO MADJOU BAH)

Ces prochaines lignes sur la crise institutionnelle et démocratique au Sénégal, osons le mot, n'ont aucune prétention à l'analyse politique, encore moins...

13 - Mars - 2024

SENEGAL, LES ELECTIONS D’UNE REPUBLIQUE A REBATIR (PAR OSWALD SARR)

Enfin, on entre dans le tunnel pour espérer voir son bout : que les Sénégalais puissent voter le 24 mars 2024. Mais les rumeurs les plus folles courent pourvu qu’elles...

12 - Mars - 2024

Macky Sall lâche Amadou Ba pour Boune Abdallah Dione, selon les Echos

Exit Amadou Ba ? Les Échos du jour fait part de «tractations intenses» au sein de Benno Bokk Yakaar (coalition au pouvoir) pour changer de candidat à quelques jours de la...