NUL NE PEUT DISSOUDRE L’ASSEMBLEE NATIONALE, ENTRE LE 31 JUILLET 2022 ET LE 31 JUILLET 2024 (PAR SEYBANI SOUGOU)

24 - Juillet - 2022

Après la sortie pathétique de Mansour Faye, beau-frère de Macky SALL, quémandant tel un mendiant, les parents de demander à leurs enfants de ne pas retirer leurs cartes d’électeurs, le comble de la niaiserie a été atteint avec la déclaration loufoque et totalement mensongère du piètre transhumant Alioune NDOYE, soulignant qu’en cas de cohabitation, la Constitution permettrait à Macky SALL de dissoudre l’assemblée nationale.

Il faut le marteler 10 000 fois, si besoin en était : aucune disposition de la Constitution sénégalaise ne permet à Macky SALL de dissoudre l’assemblée en cas cohabitation au soir du 31 juillet 2022. Aucune.

Dans l’hypothèse probable d’une cohabitation le soir du 31 juillet, Macky Sall sera dans une situation d’empêchement, et ne pourra en aucun cas dissoudre l’assemblée nationale durant les deux premières années de législature.

Les dispositions de l’article 87 de la Charte suprême sont claires, nettes et précises :

Article 87 de la Constitution :

« Le Président de la République peut, après avoir recueilli l'avis du Premier Ministre et celui du Président de l'Assemblée nationale, prononcer, par décret, la dissolution de l'Assemblée nationale. Toutefois, la dissolution ne peut intervenir durant les deux premières années de législature….. ».

De fait, l’Assemblée qui sera élue le 31 juillet prochain ne pourra pas être dissoute avant le 31 juillet 2024, conformément à l'article 87 de la Constitution, quel que soit la configuration : en effet, qu’il y ait cohabitation ou pas, que le Premier Ministre soit nommé ou pas, que le régime soit de type présidentiel, semi-présidentiel, parlementaire ou que sais-je encore ; l’assemblée nationale ne pourra être dissoute avant le 31 juillet 2024.

Les sorties désordonnées, ridicules et totalement absurdes du ministre Mansour FAYE et du maire de plateau, Alioune N’DOYE traduisent soit un « état de démence » soit une panique indescriptible d’un régime en débandade, sur la défensive. Les images insoutenables de plusieurs artères de DAKAR et de la banlieue envahies par les eaux, les scènes de désolation de sénégalais pataugeant dans une mare d’eau et l’effondrement d’une portion du pont de l’émergence résument parfaitement les carences, la médiocrité et l’imposture du régime meurtrier de Macky Sall qui tue ses nationaux. Le mythe de l’émergence érigé en mensonge d’état, s’effondre comme un château de cartes (l’état émergeant s’est mué en état assassin).

C’est le signe annonciateur d’une bérézina électorale annoncée pour BENNO (les carottes sont cuites pour ce régime moribond).

Le 31 juillet 2022 : à vos cartes citoyens et citoyennes, pour ACHEVER la bête.

Seybani SOUGOU – E-mail : sougouparis@yahoo.fr

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

15 - Novembre - 2024

ELECTIONS LEGISLATIVES A PARIS : AMINATA MBODJ REUSSIRA-T-ELLE A RELEVER LE DEFI DE L’ORGANISATION ?

Aminata Mbodj, qui préside présentement aux destinées du consulat général du Sénégal à Paris comme chargée d’affaires,...

15 - Novembre - 2024

Publications des résultats électoraux : le CNRA en appelle à la ”responsabilité” et au ”professionnalisme” des médias

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a exhorté jeudi les médias à faire preuve de responsabilité et de professionnalisme dans la...

15 - Novembre - 2024

Amadou Ba : « Il faut que Sonko, premier ministre, ne soit pas en conflit avec Sonko président du parti Pastef… »

Le leader de la coalition « Jamm Ak Njeuriñ » s’en est encore pris au leader de Pastef. Amadou Ba, suite aux déclarations d’Ousmane Sonko lundi dernier, a...

15 - Novembre - 2024

Guinée: les Forces vives opposées à l'avant-projet de Constitution

En Guinée, les Forces vives dénoncent l'avant-projet de Constitution. Depuis la semaine dernière, le Conseil national de transition sillonne le pays pour mener une «...

15 - Novembre - 2024

REDÉFINIR LA RUPTURE APRÈS LES LÉGISLATIVES !​​​​​​ ( Par Mohamed GASSAMA)

Faut-il chercher midi à quatorze heures ? Assurément non. Les choses sont simples et même trop simples pour tout bon observateur de la scène politique. À...