Oumar Sarr, un contre-modèle éjecté du PDS (Par Moïse Rampino)

25 - Novembre - 2019

Dans la vie, toute personne qui se réclame leader doit adopter des comportements axés sur les valeurs cardinales de la droiture et de la probité. Il faut, pour cela, avoir comme boussole la vérité rien que la vérité pour ne pas rejoindre les précipices au moindre soulèvement du vent d’où qu’il puisse venir. Il faut surtout faire de la vérité son principe car les brouhahas de la médisance, de la calomnie et de la désinformation peuvent la faire tanguer mais ne peuvent jamais la faire tomber.

Et cela, les sieurs Me Amadou Sall, Babacar Gaye et Oumar Sarr semblent ne l’avoir pas compris. Eux qui viennent de vomir toutes leurs frustrations en accusant Karim Wade, qui par ailleurs a bon dos, d’être à l’origine de leurs déboires politiques. Ces trois gros bébés, qui récusent l’idée de se départir de l’image du président Wade qu’ils utilisent frauduleusement, ne doivent s’en vouloir qu’à eux-mêmes vu qu’ils refusent de s’assumer politiquement à leurs âges ! Lorsque Me Wade délaissait tout le monde pour choisir l’apathique maire de Dagana comme coordonnateur personne au niveau du PDS n’avait bronché. Lorsqu’il avait porté son choix sur Babacar Gaye ou Me Amadou Sall comme porte-parole ou chargé de communication aucun militant n’avait pipé mot. Aujourd’hui que ce n’est plus le cas, ces politicards alimentaires se battent contre la force du vent qui leur est défavorable.

De plus, Oumar Sarr ne peut plus parler ni au nom du PDS encore moins de ses militants dès l’instant qu’il a fait le pari abscons d’outrepasser les directives du frère secrétaire général national et de le défier publiquement en allant au palais présidentiel pour participer au dialogue national. Si un jour ce trotskiste-communiste a pu accéder au pinacle de l’Etat, c’est grâce à la magnanimité du président Wade. Il a le droit s’il le désire de quitter les PDS mais pas en sabotant comme l’eurent fait Pape Samba Mboup et Farba Senghor. Aujourd’hui, le maire de Dagana et sa bande donnent raison à ce dernier qui eut affirmé dans un passé récent la volonté de la bande à Oumar Sarr de faire main basse sur ce patrimoine national qu’est le PDS. Son autre compère de gauche à savoir Me Amadou Sall sera sans nul doute son frère d’arme dans cette lutte qui s’annonce d’avance perdue puisqu’étant animée par des êtres tout sauf crédibles.

Je ne reviendrai pas sur l’épisode de l’ex-ministre Aliou Sow ou du sieur Diombass Diaw qui s’était vu filmer nu par une belle de nuit soudoyée par Oumar Sarr. A mon avis, rien dans ce bas monde ne vaut la peine d’humilier un être humain car tous les jours nous faisons peut-être des choses qu’on aimerait garder dans notre jardin secret. A vrai dire, je n’ai jamais compris le choix porté sur cet homme, qui rien que de par ses actes, a montré qu’il est inhumain pire une pourriture humaine. En islam, selon Aliou Sow celui qui couche avec la femme d’autrui doit être pendu! Mais bon, nous sommes dans le champ politique et les hommes de gauche, en général, sont tous sauf des croyants. Pour la plupart d’entre eux, politique rime avec fétichisme, coups- bas et pratiques malsaines. Le président Macky Sall en est l’illustration parfaite.

S’il y a une chose qu’on peut retenir du président Karim Wade nonobstant tout ce que ses amis d’hier devenus ennemis d’aujourd’hui peuvent lui reprocher, c’est son courage. Voilà un monsieur qui, en quittant la France pour venir à Dakar déférer à la convocation d’un tribunal à la solde de l’exécutif, a pris son courage à deux mains pour montrer au peuple Sénégalais que 0+0=0. Il l’eut réussi avec brio. Pourquoi donc vouloir précipiter son retour au Sénégal tout en sachant que cette justice Sénégalaise qui devait servir d’arbitre est avant tout politique et apériste? S’il fut incarcéré arbitrairement, c’est juste parce qu’il est le fils de son père. Fort de ce fait, pour quelle raison le président Wade devrait-il choisir une autre personne à sa place pour qu’il le succède à la tête du PDS ? Il faut être logique. En politique, les vérités d’aujourd’hui ne sont pas les certitudes de demain. Par conséquent, on ne peut pas se baser sur son passé électoral pour mesurer son poids politique actuel. Entre temps, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts de Wade fils.

Eternel Wadiste

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