PARIS : LA COLERE NOIRE DU MOUVEMENT « PRESIDENT YEEYO FUUTA »
Accès à l’eau potable, enclavement, offre de soins insuffisante, chômage des jeunes…Les maux dont souffre le Fouta sont nombreux, s’énerve le très influent mouvement « PRESIDENT YEEYO FUUTA », samedi 4 décembre, lors d’une conférence à Asnières-sur-Seine. Visiblement déçus, les orateurs ont tour à tour (avec parfois images à l’appui) listé les nombreux maux dont souffrent leurs proches dans leurs terroirs respectifs.
Sans appeler à un vote sanction (mais c’est tout comme) la présidente du mouvement, Kellel Ndiaye, après avoir fustigé la gestion des maires sortants du Fouta, a appelé les populations à « ouvrir leurs yeux » avant de voter le 23 janvier prochain, lors des élections locales, en faveur des candidats qui sollicitent leurs suffrages. A l’en croire, la majorité des élus locaux, au Fouta, pensent plutôt à leurs intérêts égoïstes qu'à ceux des populations. Si les électeurs respectent la « consigne », c’est-à-dire refusent de monnayer leur vote, les candidats sortants pourraient avoir moult difficultés à à se faire réélire.
Kellel Ndiaye a aussi demandé au président de la République, Macky Sall, d’intervenir dans le dossier des travailleurs de la SERPM lesquels courent derrière des arriérés de salaire de deux ans, a-t-elle dit.