PDS et Cie insistent que la « reprise du processus n’est pas négociable »

21 - Février - 2024

Le Front Démocratique Pour une Election Inclusive s’est réuni ce 20 février 2024. Il prend acte de la décision du Conseil constitutionnel modifiant la liste des candidats qui désormais s’arrête à 19.

Mais pour le cas de Rose Wardini, le Pds et Cie regroupés au sein du “Front démocratique pour une élection inclusive s’interrogent sur comment le Conseil constitutionnel a omis la dernière phrase de l’alinéa premier de l’article 34 qu’il évoque : « cette phrase volontairement omise est d’une importance capitale car elle dit que : « LA DATE DU SCRUTIN EST MAINTENUE ». QUESTION : La date de quel scrutin est maintenue ? »

Mieux, le front se demande , Comment une institution qui est garante de l’intégrité et du respect par tous, sans exception, de la Constitution de notre pays, peut-elle délibérément tronquer un article pour lui faire dire ce qui l’arrange. La dernière phrase du premier alinéa de l’article 34 ruine de fait et de jure la décision du Conseil constitutionnel de reconduire une liste de candidats qui était strictement arrimée à la date du 25 février 2024.

Pour eux, cette série de décisions du Conseil constitutionnel, pleine de « contradictions et d’incongruité, consacre en réalité la caducité de la date du scrutin du 25 février 2025. Par conséquent, juridiquement un autre scrutin présidentiel et un autre processus électoral deviennent inévitables. »
Dès lors, affirment-ils, ” le dialogue national auquel appelle le Président de République constitue un moment de concertation privilégié entre toutes les forces vives et serait une réponse à l’invite du Conseil constitutionnel aux autorités compétentes de tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais. Cette concertation produira forcément les conditions d’une élection inclusive, transparente, acceptée par tous, et préservant la paix, la stabilité et l’intérêt général. Ceci est la seule voie d’une réconciliation nationale véritable.”

Suffisant pour que le Front rappelle que la “reprise du processus n’est pas négociable et que cette nouvelle décision n’entame en rien notre volonté d’obtenir la réparation des préjudices subis du fait de la violation de notre droit de concourir à l’expression des suffrages”.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

08 - Mai - 2024

Tête à tête Diomaye – Ouattara : Les deux chefs d’Etat s’accordent à renforcer la coopération de l’axe Dakar-Abidjan

Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye poursuit ses visites d’amitié et de coopération avec les pays africains frères. Ce mardi, c’est le voisin ivoirien...

08 - Mai - 2024

CONSULAT DU SENEGAL A PARIS : MAIS QU’EST-CE QUI FAIT COURIR AMADOU DIALLO ?

« Mieux vaut tard que jamais », a-t-on coutume de dire. A juste raison est-on tenté d’ajouter ! Car cet adage illustre bien la récente démarche du consul...

08 - Mai - 2024

LE COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 8 MAI 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 08 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres au Palais...

07 - Mai - 2024

PARTI SOCIALISTE: L'HEURE DU RAJEUNISSEMENT A SONNE (PAR BIRAHIM CAMARA)

Au terme des dispositions constitutionnelles ( deux ans ) , le Président de la République peut dissoudre l'assemblée et organiser de nouvelles élections...

07 - Mai - 2024

SÉNÉGAL : QUEL SORT POUR LES « ÉPINGLÉS » DE LA RÉPUBLIQUE ?( PAR MOHAMED GASSAMA)

L’en-tête de notre contribution traduit, à suffisance, le foisonnement des questions qui accompagnent la publication, sur les instructions de Monsieur le Président de la...