PLACE DU SOUVENIR : L'ESSENTIEL DE L'INTERVENTION DE PAPE DIOP, JEUDI 27 SEPTEMBRE

28 - Septembre - 2018

Pape Diop, le candidat des vrais changements

Le vaste chantier du candidat Pape Diop pour réformer, moderniser et remettre le Sénégal sur la rampe du développement économique, a été décliné dans ces grandes lignes ce jeudi 27 septembre 2019 à la place du Souvenir africain à Dakar. Monsieur Pape DIOP, s’est engagé hier devant le Peuple sénégalais, s’il est élu président de la République le 24 février 2019, à promouvoir la bonne gouvernance et la concertation dans la conduite des affaires publiques. A cet effet, toutes les forces vives de la Nation participeront à la réforme des institutions que le Président Pape DIOP propose. Cette réforme visera, entre autres, à :
- réduire considérablement le train de vie de l’Etat et à favoriser un vaste consensus sur la pertinence, la nature et le fonctionnement de nos institutions ;
- rendre effective la séparation des pouvoirs ;
- rétablir définitivement la confiance entre les Citoyens et leurs gouvernants.
I. L’Exécutif
I.1. La Présidence de la République
La réforme principale sera de rendre la fonction de Président de la République incompatible avec celle de chef de parti. Cette disposition permettra au PR de se consacrer exclusivement aux fonctions pour lesquelles il est élu. Ainsi, la réduction des fonds politiques sera effective et leur utilisation rationalisée. Mieux, leur utilisation fera l’objet d’un contrôle par l’Assemblée Nationale, à l’exception de ceux destinés aux questions de défense et de sécurité.
Aussi, les pouvoirs du Président de la République seront réduits par l’allégement du régime ultra présidentiel au profit du parlement et des autres institutions. Par conséquent, le budget de la présidence sera révisé en affectant une partie à des structures opérationnelles.
I.2. Le Gouvernement
La taille du Gouvernement sera réduite par une reconfiguration des départements ministériels. Les fonctions de ministres-conseillers seront également supprimées.
II. Le Parlement : l’Assemblée Nationale
Afin de favoriser une meilleure représentation nationale, nous proposons de rééquilibrer la composition de l’Assemblée Nationale par une modification du mode de scrutin. Ainsi, le scrutin majoritaire actuel sera supprimé et remplacé par un scrutin à deux tours afin d’avoir une assemblée reflétant les différentes aspirations des populations.
Aussi, la réduction du nombre des députés permettra de faire des économies budgétaires tout en veillant à la représentation de toutes les couches sociales. Il va de soi que cette réduction des députés entraînera la diminution du nombre requis pour la formation d’un groupe parlementaire ; ce qui favorisera une expression plurielle à l’Assemblée Nationale.
III. Le pouvoir judiciaire : le Haut Conseil de la magistrature
Pour favoriser l’équilibre des pouvoirs et l’autonomie de chacun, le Président de la République ne sera plus Président du Conseil Supérieur de la Magistrature. Il appartiendra aux magistrats de choisir eux-mêmes leurs dirigeants. Aussi, les rapports de tutelle entre le ministère de la justice et la magistrature seront revus afin de mieux promouvoir l’indépendance de la justice.
En somme, il sera question de réformer la magistrature en étroite collaboration avec les Magistrats pour la rendre totalement libre.
IV. Le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE)
Le CESE sera restructuré en redéfinissant sa composition et le mode de nomination de ses membres pour lui permettre de retrouver sa vocation fondamentale.
V. Le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT)
Cette Institution budgétivore et sans impact utile dans la prise en charge des préoccupations des Sénégalais sera supprimée purement et simplement. Il sera remplacé par un Sénat dont la composition et le fonctionnement feront l’objet d’une large concertation afin de lui restituer sa vraie place au service de la Nation.
Conclusion
Ces différentes réformes doivent être consolidées par la suppression du cumul des mandats, la rationalisation des partis politiques et la révision du découpage administratif.
Ainsi, aucun citoyen n’aura la possibilité de cumuler deux mandats électifs et le nombre de mandats sera limité à deux afin de favoriser de façon permanente le renouvellement du personnel politique.
Concernant la rationalisation des partis politiques, il urge de faire respecter les critères de création et de fonctionnement afin d’élaborer des stratégies devant aboutir à leur financement par l’Etat. Dès lors, la participation aux élections sera obligatoire, faute de quoi le parti sera dissout après trois élections consécutives délibérément manquées. Pour encourager la participation de tous les partis politiques, le système du bulletin unique sera instauré. Le parrainage institué de façon dictatoriale par Macky Sall sera ainsi supprimé. Enfin, le statut du chef de l’opposition inscrit dans notre Constitution sera appliqué.
S’agissant du découpage administratif, il sera procédé à l’évaluation et la réforme de l’Acte III de la décentralisation. L’objectif final sera de repenser le découpage de façon à créer des grands pôles de développement économique viables : Ferlo (élevage, agriculture), Sine-Saloum (agriculture), Boundou Bassari (Mines), etc.

Le code électoral de 1992 est jusqu’ici le plus consensuel et devrait, à ce titre, être retenu pour des élections transparentes. Le CENA devra aussi être réformée en profondeur dans un consensus total. Enfin, il est impérieux de permettre à tous les électeurs de disposer de leur Carte d’identité nationale biométrique de la CEDEAO qui fait office également de carte d’électeur.


La Convergence des Cadres Bokk Gis Gis

 

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