PLAIDOYER POUR UNE LARGE VICTOIRE DE LA COALITION DIOMAYE PRESIDENT DES LE PREMIER TOUR DE L’ELECTION PRESIDENTIELLE DU 24 MARS 2024

23 - Mars - 2024

Le 24 mars 2024, après de multiples péripéties nées de la décision du président Macky SALL de reporter l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février 2024, les électeurs sénégalais sont appelés à élire le 5ème président de la République de leur histoire démocratique. Ils auront à choisir un seul candidat parmi les 19 retenus par le Conseil constitutionnel. C’est donc un moment démocratique fort important.
En effet, le Sénégal est à un tournant de son histoire. La population de façon générale et tout particulièrement la jeunesse a soif de changement véritable après que leurs aspirations légitimes furent désenchantées par les régimes successifs qui ont dirigé le pays entre mars 2000 et mars 2024.
Et ce changement est, selon nous les signataires de cet article, incarné par le « projet pastef » porté par Bassirou Diomaye FAYE, candidat de la coalition Diomaye président dont le programme apporte de multiples réponses aux attentes et au désir profond de changement tant attendu par l’ensemble de la population et de la diaspora.
La victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 est à la portée de la coalition Diomaye président dont le résultat pourrait se situer entre 51% et 60 % des suffrages si et seulement si les opérations électorales se déroulaient dans de bonnes conditions, c’est-à-dire de façon libre, transparente et sincère.
Cette victoire est nécessaire pour la mise en œuvre de la vision de PASTEF et du programme de la coalition qui a été récemment présenté et qui continue d’être décliné durant la campagne électorale. Pour la mise en œuvre de ce programme ambitieux, le futur président aura besoin de ressources humaines de qualité qu’il pourra puiser chez les cadres de Pastef tant au niveau national que dans la diaspora, et plus largement dans l’administration sénégalaise réformée et dépolitisée. Bassirou Diomaye Faye est un haut fonctionnaire de l’administration sénégalaise (Inspecteur des impôts et domaines) tout comme son leader politique, Ousmane Sonko.
Mais la coalition Diomaye président a vocation à gouverner avec l’ensemble de ses alliés naturels dans le cadre d’un programme commun de gouvernement.
Au demeurant, pour que la coalition Diomaye président puisse remporter une victoire nette dès le premier tour au soir du 24 mars 2024, cinq (5) conditions cumulatives doivent être satisfaites.
En premier lieu, un sursaut national s’impose par une mobilisation exceptionnelle des leaders dans toutes les contrées du Sénégal pour battre campagne à travers les caravanes ainsi que de tous les militants et sympathisants dans toute l’étendue du pays et dans la diaspora.
La première condition à envisager pour une victoire claire et nette sans bavure de la coalition Diomaye Faye reposera sur un sursaut national de la majorité de l’électorat et de la jeunesse en particulier.
Les images de la campagne électorale en cours en particulier celles provenant des « caravanes » montrent bien que la dynamique la plus puissante en termes de mobilisation et d’enthousiasme est bel et bien du côté de la coalition Diomaye président. Personne ne peut contester cette réalité.
Cette dynamique s’est encore amplifiée avec la libération de son candidat Bassirou Diomaye Faye et de son leader Ousmane Sonko. La libération de ces deux figures de premier plan ainsi que celle d’autres centaines de détenus politiques n’ont fait que redynamiser le mouvement de mobilisation déjà en cours depuis mars 2021. Du coup, l’amplification de cette dynamique de mobilisation des électeurs a eu un effet d’entrainement sans précédent avec des dizaines de ralliements de chefs/responsables politiques qui, on le sait bien, après avoir analysé les programmes et les chances de succès de chaque candidat, se sont tournés vers le candidat qui a le plus de chance de remporter cette élection présidentielle du 24 mars 2024. Ils ont décidé en âme et en conscience en portant leur choix sur la candidature de Bassirou Diomaye Faye qui présente le meilleur profil. Leur choix s’explique sans doute aussi par des raisons stratégiques et pratiques.
Cette dynamique devrait se poursuivre jusqu’à la fin de la campagne électorale et se traduire par un taux élevé de participation et par la surveillance et la sécurisation du vote seuls gages d’un succès à portée de main.
Il appartient ainsi à l’ensemble des militants et sympathisants de la coalition de poursuivre cette mobilisation non seulement à travers les « caravanes » mais aussi dans les marchés, les rues, les maisons, les foyers d’immigrés s’agissant de la diaspora sénégalaise en allant à la rencontre des électeurs – en allant les chercher là où ils habitent en faisant les portes à portes pour expliquer le programme de la coalition ainsi que les enjeux de cette élection dans la mesure où personne ne doit être négligée.
En deuxième lieu, une large diffusion du programme présidentiel de la coalition Diomaye président est une nécessité.
Une large diffusion du programme du candidat Bassirou Diomaye FAYE auprès de l’ensemble des couches de la population sénégalaise est une condition indispensable pour renforcer les chances de victoire dès le premier tour. Ce programme intitulé « Ensemble pour un Sénégal juste et prospère » est très ambitieux pour le Sénégal et pour l’Afrique. Il porte entre autres sur la justice, la bonne gouvernance, le panafricanisme, la souveraineté alimentaire, la décentralisation, la démocratie et la réforme des institutions, le développement du capital humain, la sécurité nationale… Le programme envisage de mettre en œuvre de véritables changements en ce qui concerne la transparence dans les affaires publiques, la suppression du lien ombilical entre l’Office Nationale de lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) et la présidence de la République pour plus d’indépendance mais aussi la mise en place d’un Parquet National Financier (PNF), les « fonds politiques » seront supprimés et remplacés par des « fonds spéciaux », etc.
Une large diffusion de ce programme passe nécessairement par sa traduction dans les langues nationales et sa vulgarisation à travers les canaux de communication : télévisions, radios, internet, presse, réseaux sociaux, distribution des flyers directement à la population cible. C’est d’ailleurs ce que font chaque jour les leaders, responsables, militants et sympathisants sur le terrain.
En troisième lieu, malgré les contraintes de temps, les états-majors de la coalition Diomaye président doivent ou devraient si cela n’était pas encore le cas, travailler sur un programme commun de gouvernement.
Le Sénégal vit sans doute sous l’ère des coalitions depuis l’avènement de l’alternance politique de 2000. Aucun parti politique ne peut gagner à lui seul les élections présidentielles, législatives ou locales. D’où le sens des coalitions. Et la coalition Diomaye président illustre bien cette configuration politique. Elle repose sur le regroupement de plusieurs partis et mouvements politiques et de citoyens.
L’ambition de la coalition Diomaye président est de remporter cette élection haut la main dès le premier tour pour enclencher une nouvelle alternance politique sans heurts et écrire une nouvelle page dans l’histoire politique du Sénégal.
C’est pourquoi, nous signataires de cet article, encourageons les différentes composantes de la coalition Diomaye président à travailler sur un programme commun de gouvernement en incluant aussi la société civile. Une telle stratégie permettra en cas de victoire au sortir de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 de construire une « Méga coalition » en vue de la formation d’une majorité présidentielle élargie à d’autres futurs partenaires dont la finalité serait de gouverner ensemble non pas pour se partager le gâteau mais pour répondre aux aspirations profondes des populations et de la jeunesse en particulier.
En quatrième lieu, le jour du vote, le 24 mars 2024 – l’ultime mobilisation massive des électeurs pour choisir leur cinquième président.
On l’a dit, le peuple sénégalais a rendez-vous le 24 mars 2024 avec son avenir en élisant son 5ème président qui, on le souhaite, serait le président Bassirou Diomaye Faye.
Il appartient, dès lors, aux responsables du parti et plus largement à la coalition Diomaye président de s’assurer de la mobilisation massive et effective des électeurs.
Cependant, c’est là que se posent les défis de l’organisation et de la logistique qui appellent des moyens matériels et financiers conséquents.
Comment s’assurer que les militants et sympathisants ont accompli leur devoir citoyen sachant que certains électeurs ont un accès facile aux bureaux de vote et d’autres non. Une réflexion générale doit être menée sur le problème d’accessibilité et de l’inaccessibilité des bureaux de vote par certains électeurs et comment les acheminer aux lieux de vote pour remplir leur devoir citoyen.
En cinquième lieu, une vigilance accrue des mandataires et représentants de la coalition dans les bureaux de vote pour sécuriser le vote des électeurs du scrutin du 24 mars 2024 est une ardente obligation.
En même temps que les électeurs se déplacent pour voter, les mandataires et représentants désignés par la coalition dans les différents bureaux de vote ont le devoir de rester vigilants concernant toutes les opérations du scrutin du début à la fin : présence avant l’ouverture des bureaux de vote, contrôle du matériel électoral (présence suffisante des bulletins de vote de notre candidat, disponibilité de l’encre indélébile, présence des listes électorales, vérifications des noms des électeurs dans les listes électorales, apposition de leur signature, demande des PV des résultats du scrutin, attendre la toute fin des opérations, compilation et remontée des résultats etc.). C’est à eux de faire remonter tout dysfonctionnement non résolu aux instances supérieures de la coalition afin d’envisager les solutions adaptées à la situation. C’est à eux aussi d’envoyer les PV aux mêmes instances supérieures de la coalition servant de calcul pour les scores enregistrés.
Ainsi que le rappelle, Emile de Girardin, « Gouverner, c’est prévoir ». Ces problèmes qui viennent d’être rappelés ci-dessus doivent être anticipés afin d’imaginer les solutions idoines pour l’efficacité de l’action collective.
La sécurisation des résultats du vote est une ardente obligation pour toute la coalition Diomaye président car la dynamique populaire qui s’est exprimée ces jours-ci durant la campagne électorale serait vaine si cela ne se reflétait pas réellement au niveau des résultats.
Cette élection sénégalaise du 24 mars 2024 intéresse le monde démocratique et libre.
Le monde se tourne donc vers le Sénégal.
Le Sénégal a rendez-vous avec son avenir en choisissant son 5ème président : le président Bassirou Diomaye FAYE est prêt pour exercer cette fonction présidentielle avec honneur et dignité si les sénégalais lui accordent leurs suffrages et leur confiance.
Banta Wagué, Coordinateur départemental de Pastef Matam
Maître Oumar Thiam, Barreau de Paris
Maître Lamine Tiréra, Barreau de Paris

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