POTOU : DES LIGNES DE CONDITIONNEMENT D’OIGNON ET DE POMME DE TERRE INAUGURÉES

16 - Avril - 2021

La ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises (PME), Aminata Assome Diatta, a inauguré, jeudi, à Potou (Louga, nord), des lignes de conditionnement destinées à l’oignon et à la pomme de terre.

S’exprimant lors de la cérémonie d’inauguration, elle a rappelé que son ministère s’est fixé trois objectifs clairs.

Il s’agit, selon elle, de "limiter les pertes post-récoltes, satisfaire les consommateurs en leur offrant des produits de qualité à des prix abordables et valoriser les productions horticoles par la transformation et la création d’emplois attractifs’’.

Pour ce faire, la ministre du Commerce a souligné la nécessité de mettre en place "une planification précise", mais également être capable de "vendre avant de produire".

Elle a rappelé avoir procédé à l’installation, en septembre 2020, du Conseil national de commercialisation des produits agricoles.

De même, a-t-elle ajouté, des instructions ont été données aux gouverneurs pour créer "des cadres régionaux de commercialisation des productions agricoles pour un suivi régulier en amont et en aval des produits agricoles et de leur commercialisation".

La ministre a demandé à l’Agence de régulation des marchés (ARM) et à ses partenaires "d’accélérer la mise en place d’unités de calibrage de tri et de conditionnement".

Mme Diatta a aussi reconnu l’importance "d’installer des infrastructures adéquates" pour mieux valoriser les productions horticoles.

"Cette dynamique requiert un apport considérable de source de financement du secteur agricole afin d’appuyer et de soutenir la production, le stockage et la commercialisation", a-t-elle dit.

Aminata Assome Diatta est revenu sur les "résultats satisfaisants" de la production d’oignon et de Pomme de terre entre 2012 et 2019.

La production d’oignon est passée de 210 000 tonnes en 2012 à 460 000 tonnes en 2019, surpassant l’objectif de 350 000 tonnes fixées dans le programme d‘accélération de l’agriculture.

S’agissant de la pomme de terre, sa production est passée de 15 000 tonnes en 2012 à 160 000 tonnes en 2019 pour des besoins de consommation ne dépassant pas 100000 tonnes.

Selon elle, "ces résultats s’expliquent en partie par l’accompagnement de l’Etat à travers des subventions sur les semences et les engrais, le suivi du conseil agricole et les mesures prises dans le cadre de la commercialisation et la régulation du marché des produits agricoles".

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

20 - Décembre - 2023

Campagne commercialisation arachidière: un manque à gagner de 303 milliards CFA, selon les acteurs

L’organisation faîtière « Aar sunu momel » (Asm), regroupant des producteurs agricoles de toutes les régions du Sénégal, fait de la dissolution...

11 - Décembre - 2023

Fraude fiscale : quatre entreprises ont volé 5 milliards à l’État

Lors de l’examen du Budget 2024, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, avait fait une grosse annonce à l’Assemblée nationale. Il avait...

11 - Décembre - 2023

Création d’une alliance des Etats du sahel pour la souveraineté économique et monétaire : l’Uemoa en fracture

Le Mali, le Burkina Faso et le Niger, trois Etats de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa) et non moins de la Communauté économique des Etats de...

09 - Décembre - 2023

FRANCE: Amadou Ba et Bruno Le Maire passent en revue la coopération financière entre Paris et Dakar

Vendredi, le chef du gouvernement sénégalais s’est entretenu avec Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie des Finances et de la Souveraineté...

08 - Décembre - 2023

Urgence carburant : Le Sénégal risque des perturbations avec une dette de 140 Milliards

L’État sénégalais est actuellement redevable de plus de 140 milliards de francs CFA envers les entreprises de distribution de pétrole. Le président de...