POUR « UNE NOUVELLE CONSTITUTION CONFORME A NOTRE IDENTITE… » : LE PLAIDOYER DE BIRAHIM CAMARA
Le Sénégal, en tout, ne manque guère de spécialistes, mais il est tellement pauvre qu'aucun généraliste ne s'y réveille.
Tout le monde, dans ce pays fils aîné de la suffisance, sait et connaît tout sans pour autant être en capacité de quoique ce soit.
La nouvelle législature illustre le propos. Nous avons eu droit à tous les articles de la constitution et du règlement intérieur de l'assemblée nationale sans pour autant parvenir au moindre résultat positif et digne de l'intérêt national.
Au contraire Le peuple sénégalais a été couvert de la plus hideuse des hontes :
* Une présidente de séance sans autorité ni charisme,
* Des députés pauvres en argumentaire, en élégance, en respect et en culture démocratique.
Quelle indignité ! Quelle déception ! Quelle trahison !
La faute à qui ?
Bien sûr, la responsabilité de la honte est au conseil constitutionnel, juridiction électorale suprême qui, tout au long du processus législatif, n'a pas osé dire le droit, tout le droit et rien que le droit. Y revenir seulement serait une caution.
En vérité sans une justice forte, indépendante de l'exécutif nous établissons l'irrefutable preuve que notre démocratie n'est que textuelle, théorique et littérale.
Que faire pour laver cet affront parlementaire ?
La réponse est : une nouvelle constitution conforme à notre identité, à notre histoire et à nos valeurs culturelles intrinsèques.