« POURQUOI NOUS DEMANDONS L’ANNULATION DE LA LISTE NATIONALE DE BENNO »

22 - Mai - 2022

Moussa Taye, conseiller politique de Khalifa Ababacar Sall a été l’invité du Jury du Dimanche. Sur les ondes de la 90.3 Iradio, il est revenu sur les prochaines législatives avec la liste de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yaakar, qui n’aurait pas respectée la loi sur la parité. « Ce qui s’est passé à la direction générale des élections est tout à fait normal. La loi permet aux mandataires d’aller contrôler les autres listes concurrentes. C’est ainsi que notre mandataire, Déthié Fall, est parti vérifier si la liste de Benno Bokk Yaakar était en conformité avec la loi.

Et il a pu débusquer quelques anomalies, incohérences qui font que cette liste est devenue irrecevable », a-t-il dit. Avant d’enchaîner : « parce que dans la liste des suppléants où il y’a 50 personnes, on devait avoir 25 hommes et 25 femmes. Finalement, il y’a eu 26 femmes et 24 hommes. Parce qu’il y’a deux femmes qui se suivent sur la liste nationale au niveau des suppléants. Puisque la parité elle doit être intégrale, la liste est donc devenue irrecevable. C’est pourquoi notre mandataire a demandé devant la commission l’annulation de toute la liste nationale. La liste nationale est unique parce qu’elle comporte les titulaires et les suppléants ».

Selon lui, Déthié Fall a fait le constat devant la commission qui, a reconnu que cette liste n’a pas respecté la parité. Il leur a adressé une lettre pour demander l’irrecevabilité de la liste de Benno Bokk Yaakar. « J’ai entendu par la suite le mandataire de Benno Bokk Yaakar, Benoît Sambou, dire que Yewwi Askan Wi a des listes non paritaires dans 15 départements.

Je dois dire que ceux qui gèrent les élections à Benno n’ont pas souvent la compétence avérée en la matière. La revenante Mimi Touré a perdu la main à cause du chômage politique assez long dont elle a été victime. Benoît Sambou n’a aucune expertise en matière électorale sauf d’animer des polémiques. Il faut distinguer la liste des titulaires et la liste des suppléants », a indiqué l’invité du Jury du Dimanche selon qui, Benoît Sambou parle d’erreurs matérielles antérieures à ce qu’on a constaté. Il n’a pas évoqué le problème de la parité. Mais, insiste Moussa Taye, les deux femmes qui se suivent on ne peut pas les changer. C’est une liste qui a été déposée qui est incohérente, incorrecte et qui doit être sanctionnée.

Sur une question de savoir qui est-ce qu’il attend du conseil constitutionnel, il a rétorqué : « D’un point de vue personnel, je ne m’attends pas à grand-chose par rapport à l’administration électorale. Mais, on va les obliger à respecter la loi. Je n’ai jamais eu aussi confiance au ministre de l’intérieur. Et je l’ai dit depuis sa nomination le danger c’est Antoine Felix Diome. Il n’a pas les épaules pour gérer ce ministère ».

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

19 - Mai - 2023

PRESSE-REVUE: Les derniers développements de l’affaire Sonko au menu

Les quotidiens parvenus vendredi à l’APS continuent de s’intéresser au procès pour viols présumés de l’opposant Ousmane Sonko, dont le renvoi...

19 - Mai - 2023

SONKO, LA DESOBEISSANCE CIVIQUE ET L’ANTISYSTEME

La posture de Pastef est une posture de résistance démocratique et pacifique, une posture de légitime défense ; elle exprime la résistance d’une victime...

18 - Mai - 2023

ZIGUINCHOR: OUSMANE SONKO RÉAPPARAIT, FAIT UNE DÉMONSTRATION DE FORCE ET DÉMENT LES MENTEURS DE LA PLUME QUI LE LOCALISAIENT DANS LES BOIS SACRÉS

Ousmane Sonko s'est retranché en Casamance et erre d'un bois sacré à un autre pour chercher protection. Voilà en substance ce que certains adeptes de la...

18 - Mai - 2023

APR FRANCE : MAMADOU TALLA, « UN MEDIATEUR NATUREL »

Mamadou Talla poursuit son séjour en France après le rassemblement du 13 mai dernier, à Paris. Selon nos informations, il est en train de poursuivre le travail de...

18 - Mai - 2023

ABDOULAYE WADE ET MACKY SALL DEUX AMBITIONS MANQUEES POUR LE SENEGAL (MOMAR-SOKHNA DIOP)

Les deux régimes issus des alternances de 2000 et de 2012, auraient pu mieux faire. Ils en avaient les moyens, les atouts et peut-être, au départ, la volonté. Toutefois,...