Pr Ousmane Khouma : « J’ai toujours considéré qu’il y avait un nommant de trop entre le Pr et le PM… »

07 - Avril - 2019

Au lendemain de l’annonce de la suppression du poste de Premier ministre, les analystes politiques se sont beaucoup intéressés sur cette réforme constitutionnelle en vue. C’est le cas du professeur Ousmane Khouma, invité de l’émission « LR du temps », sur iradio.

« La cohérence pourrait être remarquée dans la mesure où j’ai toujours considéré qu’il y avait un nommant de trop entre le président de la République et le Premier ministre, compte tenu de notre architecture institutionnelle« , a expliqué le maître de conférence à la faculté de droit à l’UCAD.

Pour lui, « le président de la République détermine la politique de la Nation et c’est le Premier ministre et le gouvernement qui sont responsables devant l’Assemblée nationale d’une politique qu’ils ne déterminent pas. Donc, d’un point de vue juridique, on peut mettre fin à cette incohérence. »

Les raisons de cette réforme annoncées sont plus à chercher sur le terrain politique qu’autre part, selon toujours le Pr Ousmane Khouma.

« Le caractère présidentiel du régime sera plus marqué dès que le président a décidé de prendre les choses en main. Il est à lui seul l’exécutif. Les autres sont ses collaborateurs. Il y aura une séparation plus stricte des pouvoirs. Constitutionnellement, juridiquement cela peut avoir une certaine cohérence« , théorise-t-il.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

13 - Mars - 2024

PRESIDENTIELLE : ME ABDOULAYE TINE REJOINT LA COALITION DIOMAYE PRESIDENT

Suite à des discussions suivies d’une rencontre avec les responsables du Parti PASTEF, il s’est dégagé une forte convergence de vues sur les enjeux politiques,...

13 - Mars - 2024

PRESIDENTIELLE: L'APPEL D'AMADOU SYLLA, PRESIDENT DE SOS CASAMANCE, AUX CANDIDATS

« Je trouve que c’est de la discrimination. » Propos du président de l’association SOS Casamance sur l’article 28 de la Constitution qui exige que tout...

13 - Mars - 2024

PLAIDOYER POUR LA PROTECTION DE LA DEMOCRATIE SENEGALAISE (PAR JEAN TOUDIE GBOHOU – THIERNO MADJOU BAH)

Ces prochaines lignes sur la crise institutionnelle et démocratique au Sénégal, osons le mot, n'ont aucune prétention à l'analyse politique, encore moins...

13 - Mars - 2024

SENEGAL, LES ELECTIONS D’UNE REPUBLIQUE A REBATIR (PAR OSWALD SARR)

Enfin, on entre dans le tunnel pour espérer voir son bout : que les Sénégalais puissent voter le 24 mars 2024. Mais les rumeurs les plus folles courent pourvu qu’elles...

12 - Mars - 2024

Macky Sall lâche Amadou Ba pour Boune Abdallah Dione, selon les Echos

Exit Amadou Ba ? Les Échos du jour fait part de «tractations intenses» au sein de Benno Bokk Yakaar (coalition au pouvoir) pour changer de candidat à quelques jours de la...