PRESIDENTIELLE: 15 CANDIDATS RECLAMENT L'ELECTION AVANT LA FIN DU MANDAT DE MACKY SALL

19 - Février - 2024

Les candidats exigent que les élections aient lieu au plus tard le 2 avril, date d’expiration officielle du mandat du président Sall.

Quinze des 20 candidats retenus en janvier pour la présidentielle sénégalaise réclament que l'élection ait lieu au plus tard le 2 avril, en plein flou sur la date du scrutin. Les Sénégalais, qui devaient voter dimanche prochain, ignorent quand ils se rendront aux urnes après une séquence inédite depuis l'indépendance, au cours de laquelle le président sortant Macky Sall a décrété le report de l'élection et le Conseil constitutionnel a invalidé sa décision.

Cet enchaînement a déclenché une nouvelle et vive querelle sur la tenue de la présidentielle avant ou après le 2 avril, expiration officielle du mandat du président Sall. La dispute porte aussi sur une reprise à zéro, ou non, du processus qui avait vu le Conseil constitutionnel homologuer 20 candidatures en janvier. Les noms de 15 des 20 concurrents alors retenus figurent au bas d'un communiqué consulté lundi par l'AFP et disant que «la nouvelle date du scrutin de même que celle de la passation de service entre le président et son successeur doivent se tenir au plus tard le 2 avril». Deux des signataires ont authentifié le document auprès de l'AFP.

Signature des principaux concurrents

Les candidats assurent que la liste des 20 candidatures entérinées en janvier est intangible. Le président Macky Sall a dit vendredi son intention de respecter la décision du Conseil constitutionnel et de mener «sans tarder les consultations nécessaires pour l'organisation de l'élection présidentielle dans les meilleurs délais».

Les candidats constatent «avec amertume que depuis la décision du Conseil constitutionnel aucun acte n'a été posé par les autorités dans le sens d'exécuter celle-ci». Le texte porte les noms de certains des principaux concurrents, dont l'ancien maire de Dakar Khalifa Sall et l'antisystème Bassirou Diomaye Faye. Il ne comporte pas celui du Premier ministre Amadou Ba, candidat du camp présidentiel, ni des ex-chefs de gouvernement Idrissa Seck et Mahammed Boun Abdallah Dionne.

 

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

17 - Janvier - 2024

CONSEIL CONSTITUTIONNEL : LE CHOC DES RECOURS

La bataille des recours au niveau du Conseil Constitutionnel, relativement à la présidentielle de février prochain, est loin de connaitre son épilogue. Hier, mardi 16...

17 - Janvier - 2024

DERNIÈRES MINUTES: KARIM WADE N’A PERDU SA NATIONALITÉ FRANÇAISE QU’HIER, 16 JANVIER 2024, SELON UN DÉCRET

Le Sénégal se prépare pour ses élections présidentielles prévues pour le 25 février 2024. Selon les directives du Conseil constitutionnel...

17 - Janvier - 2024

LA POLEMIQUE AUTOUR DE LA DOUBLE NATIONALITE DE KARIM WADE : MAITRE ABDOULAYE TINE TRANCHE LE DEBAT

Dans une interview exclusive accordée à notre rédaction, Me Abdoulaye Tine, avocat et président de l'Union Sociale Libérale, a apporté des...

17 - Janvier - 2024

Conseil Constitutionnel : Les réclamations de Amadou Bâ visent Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dieye

Comme révélé depuis hier par la presse, le candidat de Benno Bokk Yakaar, Amadou Ba, a déposé des réclamations au Conseil constitutionnel, visant d'autres...

16 - Janvier - 2024

CANDIDATURE DE KARIM WADE : LA REPLIQUE DU DEPUTE IBRAHIMA DIOP A THIERNO ALASSANE SALL

« Quand on veut être célèbre, on s’attaque à quelqu’un qui est célèbre », disait le Président Maitre Abdoulaye Wade. A...