Présidentielle au Gabon : sur fond d’accusation de fraude, l’internet coupé et un couvre-feu instauré
Au Gabon, les bureaux de votes n’étaient pas encore fermés que déjà les accusations de fraudes se sont mises à pleuvoir et le gouvernement à sévir. Samedi 26 août au soir, les autorités gabonaises ont décidé de couper internet et d’instaurer un couvre-feu, invoquant des risques de violences peu avant la fin de l’élection présidentielle.
Elle opposait Ali Bongo à son principal opposant, Albert Ondo Ossa, qui venait de dénoncer des «fraudes orchestrées» par le président et d’exiger d’être proclamé vainqueur à l’issue du scrutin. Albert Ondo Ossa, très vindicatif immédiatement après avoir voté, avait aussi demandé sur les réseaux sociaux au président Bongo, au pouvoir depuis quatorze ans, de «partir», se portant «garant» de sa sécurité du pays.