Présidentielle du 25 février : Le Lacos réclame « la désignation d’un organe indépendant chargé de l’organisation des élections »
Le collectif des alliés de Sonko, qui a fait face à la presse lundi, a alerté sur un hold-up électoral et a appelé le peuple sénégalais à s’organiser et à prendre ses responsabilités par rapport au déroulement des élections prévue en février 2024. Birame Soulèye Diop et ses camarades demandent également « la désignation d’un organe indépendant chargé de l’organisation des élections ».
« Nous allons vers des lendemains sombres parce que le hold-up électoral, la volonté du hold-up up électronique, la volonté du hold up géographique est structurée, bien organisée et les mécanismes sont bien verrouillés pour se dérouler en des temps en des échéances et en des dates bien précises. Il y a un moment qu’il faudra bien savoir qu’il y a l’humain, le temps et la responsabilité. Et la responsabilité au-delà d’être une simple citoyenne, elle est une responsabilité collective parce que ce pays nous appartient à tous, nous ne devons pas accepter qu’une catégorie, un conglomérat, un Crou, s’organise pour kidnapper notre pays », a déclaré le collectif.
« Qu’ils s’agissent des courants politiques, des plateformes de la société civile ou du citoyen lambda, nous devons nous organiser pour d’abord exiger un accès total global et transparent dans le fichier électoral. Nous demandons également la désignation d’un organe indépendant chargé de l’organisation des élections », a lancé Birame Souleye Diop.
Pour le président du groupe parlementaire Yewwi AskanWI : « la DGE, la CENA et plus tard le Conseil constitutionnel, chacun de ces organes de l’Etat en ce qui le mandat qui leur a été régulièrement confié par le peuple sénégalais a totalement manqué à ses obligations. Il nous faut naturellement nous poser des questions sur la confiance qu’on devra donner à une personne qui a déjà trahi notre confiance. Quelle confiance ? Est ce qu’on va décider de lui donner une seconde chance ou est ce qu’on va dire qu’on est fatalistes qu’on va accepter les coups de botardes qu’on nous donnent ? Voici les questions que nous sommes en train de nous poser. Donc ces organes doivent, nous assurer la transparence du processus qui a été délégué par le peuple à ces organes cités».