PRESIDENTIELLE :LE 24 FEVRIER 2019, VOTER CONTRE MACKY SALL EST UN IMPERATIF (PAR SEYBANI SOUGOU)

02 - Février - 2019

«Pour conjurer la prophétie annonçant son successeur au trône, le Pharaon ordonna de tuer tous les nouveaux nés, et futurs prétendants de sexe masculin. En vain. »
L’élection présidentielle du 24 février 2019 représente un moment crucial pour le Sénégal.Un moment où les citoyens doivent choisir celui, pendant une période déterminée (5 ans) doit tenir les rênes du pays.22 candidats ont été éliminés par des procédés illégaux conçus et planifiés par Macky SALL et ses affidés.En 7 ans d’exercice de pouvoir, le Président Macky Sall a détruit les fondements de l’Etat de droit, porté gravement atteinte aux libertés individuelles et collectives (multiplication des interdictions de manifester), réprimé sauvagement les mouvements étudiants (lâche assassinat de Bassirou Faye et de Fallou Sène), embastillé des centaines d’opposants, mis sous tutelle une catégorie de magistrats aux ordres, ruiné l’héritage démocratique du pays, et un créé un climat de terreur sans précédent au Sénégal. Sous sonmagistère, le népotisme, et la prévarication ont atteint des niveaux insoupçonnés. Pour la première fois, les démons ethniques sont agités, mettant en péril l’unité nationale.
Le 24 février 2019, de nombreux sénégalais (majorité silencieuse) veulent refermer la parenthèse Macky Sall.Tous les citoyens qui veulent préserver la démocratie et l’état de droit au Sénégal ont l’obligation d’accompagner ce processus. Personne ne comprendrait une décision d’abstention qui équivaut clairement à un soutien implicite de Macky Sall. Voter contre Macky SALL est un impératif pour chaque citoyen et chaque citoyenne.Chaque leader d’opinion, chaque démocrate doit clairement et de façon explicite appeler les citoyens sénégalais à voter contre Macky Sall.Le mot d’ordre doit être clair et sans équivoque : un vote massif contre le candidat Macky Sall. Les hésitations et les tergiversations n’ont pas lieu d’être à l’endroit d’un homme dont la gouvernance médiocre et brutale a entraîné le Sénégal dans l’impasse, et qui a privé des millions de sénégalais d’un droit constitutionnel : le droit de vote.
L’heure est grave : il appartient à chaque citoyen et à chaque citoyenne de prendre l’exacte mesure de la situation, et de se déterminer en toute responsabilité. L’alibi de la fraude défendu par certains pour justifier la non tenue de l’élection est un soutien implicite au candidat Macky Sall. L’enjeu est de sonner la mobilisation générale, de mettre en place les outils techniques pertinents et d’élaborer les stratégies idoines pour contrecarrer cette fraude probable. Un défi qui est loin d’être insurmontable, car si le candidat Macky Sall a jugé utile de se déplacer à 3 heures du matin pour convaincre la députée, Aida MBODJ de lui apporter son soutien, c’est que l’homme au bilan « élogieux » est désemparé et qu’il affiche une sérénité de façade. D’ailleurs, pourquoi décaisser 3 milliards de F CFA pour une campagne quand on prétend sous tous les cieux que le bilan est élogieux ? De qui se moque-t-on ?
Dans le contexte actuel, où le Sénégal traverse un moment critique de son histoire, où l’Etat de Droit est malmené, et où le risque de basculement est possible, le ni-ni n’a pas sa place. Le vote contre Macky est un IMPERATIF pourrestaurer l’Etat de Droit, gage de la stabilité du Sénégal.
Parce que Macky SALL est un risque élevé pour la stabilité juridique et la cohésion sociale du Sénégal, le 24 février 2019, je voterai pour 1 des 4 candidats de l’opposition. CONTRE MACKY SALL et son régime moribond ; sans aucun état d’âme.
Seybani SOUGOU – E-mail :sougouparis@yahoo.fr

 

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

16 - Février - 2024

Revue de presse: A la Une, l’annulation du report de l’élection présidentielle

”’Véritable coup de théâtre’’, ”tsunami”, ”rebondissement spectaculaire’’, ”une nouvelle page de l’histoire...

16 - Février - 2024

Conseil constitutionnel : Le magistrat Cheikh Ndiaye, n’a pas signé la décision !

Dans la décision rendue hier jeudi 15 février par le conseil constitutionnel, un des sages n’a pas signé. Il s’agit du magistrat Cheikh Ndiaye qui a fait...

16 - Février - 2024

KHALIFA SALL S'EXPRIME SUR LA DÉCISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL ET ENVOIE DES PIQUES À SONKO

Au cours d’une conférence de presse tenue le vendredi 16 février 2024, Khalifa Ababacar Sall de la coalition ‘Khalifa président,’ a abordé une...

16 - Février - 2024

Décision Conseil constitutionnel: La CEDEAO demande à Macky de fixer la date pour la tenue de l’élection…

La Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) prend acte de la décision prise par le Conseil constitutionnel du...