PRESIDENTIELLE : PAPE DIOP ET LA REFORME DES INSTITUTIONS
Ce jeudi 27 septembre, à la Place du Souvenir, le président de Bokk Gis Gis, Pape Diop, candidat déclaré à la présidentielle de 2019 fera face à ses militants, aux Sénégalais devrait-on dire.
Selon nos informations, la réforme des institutions devrait être au cœur du discours de l’ancien président de l’Assemblée nationale. Pape Diop, apprend-on, fera des annonces qui pourraient convaincre les plus sceptiques qu’il est le « meilleur candidat pour redorer le blasons de nos institutions ».
On se rappelle d’ailleurs de sa récente sortie médiatique aux USA. Pape Diop s’y était engagé à ne faire qu’un mandat de cinq ans, s’il sort victorieux de la présidentielle de février 2019. Pour l’instant, seul Pierre Atépa Goudiaby, un autre candidat déclaré, a embouché la même trompette.
Lors d’un séjour à Paris, en décembre 2012, Pape Diop avait aussi émis une proposition fortement saluée par l’assistance. Il s’agit de la limitation de tous les mandats électifs (maire, député…) Pape Diop argumentait que cela permettrait de renouveler le personnel politique. Une façon de dire que la politique n’est pas une profession, encore moins la voie royale pour s’enrichir. La limitation des mandats électifs permettrait aussi à beaucoup de Sénégalais de participer au jeu politique.
Le choix de cette thématique pour le premier grand oral de Pape Diop n’est donc pas le fait du hasard. Mieux, beaucoup de Sénégalais se plaignent aujourd’hui « de la régression démocratique dans notre, de l’instrumentalisation de la justice, mais aussi du tripatouillage de la Constitution ».
Cheikh Sidou SYLLA