PS: Birahim Camara partage « le discours fédérateur, rassembleur et objectif de Serigne Mbaye Thiam »

Hormis quelques propos maladroits qui confondent le concept du leadership collectif avec la tentation d'une quelconque promotion personnelle ou individuelle, le parti socialiste démontre encore la réalité de sa démocratie interne.
De quoi s'agit il en vérité ?
Il s'agit de préparer l'avenir du parti pour les quatre prochaines années durant lesquelles sont prévues plusieurs élections, uniques baromètres d'une formation qui aspire à conquérir, à exercer et à conserver le pouvoir.
Par conséquent il serait dangereux de réduire ce débat à une opposition des ambitions personnelles pour le poste et la fonction de secrétaire général.
Non le débat n'est pas un débat de personne.
Il porte sur la conception des moyens à mettre en œuvre par l'application des statuts, du règlement intérieur et la charte du militant du Parti socialiste.
Le secrétaire général élu par le congrès ordinaire de 2014 n'est plus de ce monde .C'est normal que le premier adjoint assure la continuité de la gestion des orientations du parti inscrites dans le temps jusqu'au prochain congrès ordinaire dont la tenue reste dépendante des renouvellements des instances de base.
Certes le parti socialiste ,avec le rappel à Dieu de Ousmane Tanor Dieng et l'attaque brutale et inattendue du coronavirus ne pouvait ni devait mener une quelconque activité.
Aujourd'hui la tendance baissière notable de la pandémie est une opportunité pour parachever la vente des cartes et engager le renouvellement des instances du parti. Y compris le secrétariat exécutif national qui a besoin d'une légitimité à travers l'élection du secrétaire général .
C'est pourquoi, nous considérons comme pertinent l'appel au leadership collectif du camarade Serigne Mbaye Thiam dont la fidélité ,la loyauté et l'attachement aux valeurs , aux idéaux et l'identité socialiste ne peut souffrir d'aucune suspicion.
Il ne s'agit nullement d'une attaque contre la posture ou la personne du secrétaire général, la présidente Aminata Mbengue Ndiaye qui a besoin du soutien des militants pour réussir sa mission : conduire le processus menant au congrès ordinaire.
En cela nous partageons le discours fédérateur, rassembleur et objectif de Serigne Mbaye Thiam.
Le parti socialiste sénégalais, ce patrimoine national, doit se distinguer des autres par le strict respect de ces textes ,pour moderniser son organisation et son fonctionnement sans occulter le rajeunissement de ses acteurs pour mieux coller aux réalités du moment.
Cet appel, en rien ne remet en cause les qualités de notre secrétaire général Aminata Mbengue Ndiaye, figure historique et emblématique incontestable et inoubliable icône du parti socialiste de ces quarante dernières années.
Nous sommes persuadés que notre secrétaire général ne prend comme une volonté de nuire à sa personne les propos en parfaite adéquation avec les propos et la méthode de Serigne Mbaye Thiam qui a eu l'honnêteté et le courage de rappeler les règles du parti. Est-ce un crime que d'inviter le parti socialiste à honorer ses propres engagements pris devant ses militants et le peuple sénégalais ?
Parmi ces engagements solennels, nous citerons celui d'élire son secrétaire général pour une durée de quatre ans au terme d'un congrès ordinaire qui clôture la vente des cartes et le renouvellement des instances de base.
Que reprochent les contempteurs de Serigne Mbaye Thiam ?
L'affirmation de ses ambitions ?
Ce serait un deni de droit reconnu à chaque militant la possibilité de candidater à tout poste au sein du parti socialiste pourvu qu'il respecte les formes et fonds.
Serigne Mbaye Thiam disent-ils , n'a pas de base politique.
La honte et le pire auraient été que l'on ne lui reconnût ni compétence ni probité ni charisme.
Les arguments avancés par certains camarades comme Gorgui Ciss réputé pour son très élevé niveau Intellectuel et le haut degré de son engagement politique, ne résistent pas à une analyse politique pointue.
Sortis de nulle part, plusieurs candidats président aujourd'hui les destinées de leur pays.
Les moins informés, mal informés ou sous informés étalent partout des galimatias sans logique ni tenable argument.
A ceux-là répondons par humour et sourire car " ils ne savent pas ".
Birahim Camara