RAPATRIEMENT DES VICTIMES DU COVID-19, GESTION DES 12, 5 MILLIARDS.. : LE GRAND ORAL DE MOÏSE SARR

08 - Mai - 2020

Le secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur, Moïse Sarr, était l’invité de l’émission « IFTAAR » de ITV.
Il n’y a pas de quoi pavoiser. C’est en substance la réponse du secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur sur le rejet, par la Cour suprême, de la requête portant annulation de la décision d’interdiction du rapatriement des dépouilles des Sénégalais décédés du Covid-19. Invité sur ITV, jeudi 7 mai, quelques heures après la décision de la Cour suprême, Moïse Sarr a plutôt préféré rappeler le caractère « sensible » du dossier, réaffirmant que ce n’est pas de gaieté de cœur que l’Etat a interdit le rapatriement des Sénégalais décédés du Covid-19. Pour qui connaît l’affection que le président Macky Sall porte aux Sénégalais de la diaspora, cette mesure ne peut pas relever de l’arbitraire, a-t-il estimé. Il a aussi rappelé que la position du gouvernement s’appuyait sur une recommandation du Comité national de gestion des épidémies.
Toutefois, Moïse Sarr « comprend la peine » des plaignants, c’est la raison pour laquelle, a-t-il poursuivi, que le gouvernement a tenu à accompagner les familles éplorées. Une enveloppe de deux mille euros ou dollars est attribuée à chacune d’elles, a-t-il rappelé.
92403 inscrits sur la plateforme
Le secrétaire d’Etat a aussi évoqué la gestion des fonds alloués aux Sénégalais de l’extérieur impactés par le coronavirus. A l’en croire, au 7 mai, 92 403 de nos compatriotes , répartis dans 126 pays, se sont inscrits sur la plateforme du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur. Les inscriptions n’étant pas encore closes, le nombre de demandeurs va encore grimper, a-t-il laissé entendre. Certains Sénégalais de l’extérieur avaient jugé inopportune l’enveloppe que le président Sall a allouée à la diaspora. La « ruée » vers la plateforme d’inscription prouve visiblement le contraire.
Transparence
Moïse Sarr a été également interpellé sur la transparence dans la gestion des fonds(12,5milliards) alloués à la diaspora. Sujet d’autant plus préoccupant pour les Sénégalais de l’extérieur qu’il revenait tel un leitmotiv dans les commentaires des internautes, d’après l’animateur. Se voulant rassurant, Moïse Sarr a martelé que toutes les dispositions ont été prises pour que l’argent ne soit attribué qu’aux ayants droit. D’ailleurs, a-t-il révélé, les compétences Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds de Riposte et de Solidarité contre les Effets du COVID-19 (FORCE COVID-19) que dirige le général François Ndiaye, dépassent les frontières nationales. Autrement dit, demain, François Ndiaye peut, par exemple,  juger nécessaire de braquer les projecteurs sur la gestion du Comité de Paris ou de celui de Marseille.
CSS

 

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

27 - Février - 2024

Tenue de la Présidentielle : Aar Sunu Élection veut paralyser tous les secteurs ce mardi

En conférence de presse ce lundi 26 février 2024, la plateforme citoyenne Aar Sunu Élection a fustigé les propos tenus par Macky Sall lors de l’entretien...

27 - Février - 2024

Respect du calendrier républicain : l’Église pour une présidentielle avant le 2 avril

Le Sénégal doit choisir le successeur du président Macky Sall avant le 2 avril prochain. L’Église reste ferme sur cette position. «Nous pensons qu’il...

27 - Février - 2024

Propos de Macky : La réplique des membres du FC25

  En lançant le dialogue hier à Diamniadio, le président Macky Sall s’est aussi exprimé sur la problématique de la date de tenue de la future...

27 - Février - 2024

Présidentielle : Voici les 2 dates probables pour la tenue du scrutin

Le dialogue national pour fixer la date de la Présidentielle s'est ouvert hier au CIDAD de Diamniadio, boycotté par 17 des 19 candidats. Cette date du scrutin sera donc fixée...

27 - Février - 2024

« ÊTRE BINATIONAL NE PREDISPOSE AUCUNEMENT A LA HAUTE TRAHISON » : BIRAHIM CAMARA S’ATTAQUE A L’ARTICLE 28 DE LA CONSTITUTION

Nos premières leçons de droit nous ont appris que l'Etat repose sur trois piliers : Un territoire Une population Des institutions. Le premier est intangible et le second est...