Recettes budgétaires : 1 763,6 milliards FCFA enregistrés à la date du 22 juin, selon le ministre Mamadou Moustapha Ba

27 - Juin - 2023

Le budget 2023 se présente sous de bons auspices, avec, au 22 juin, des recettes de 1 763,6 milliards FCFA contre 1 544 milliards FCFA au 22 juin 2022, soit une hausse en glissement annuel de 219,6 milliards FCFA (14,2% en valeur relative), a indiqué, lundi, le ministre des finances et du budget. S’exprimant devant les députés lors du débat d’orientation budgétaire, Mamadou Moustapha Ba a ajouté que les dépenses du budget général s’établissaient à 1 260,2 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 49% par rapport aux crédits ouverts, en ligne avec les prévisions, rapporte l’Aps.

Il a signalé que les dépenses de personnel exécutées au 22 juin 2023 s’élevaient à 636,7 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 50% des crédits ouverts. Le ministre a rappelé que ‘’l’ensemble des engagements de l’Etat au titre des accords avec les partenaires sociaux, ainsi que les différentes mesures de revalorisation des salaires dans la Fonction publique, sont parfaitement pris en charge, notamment pour les échéances qui devaient être intégrées en 2023.

Selon M. Ba, ‘’le montant total des paiements effectués par le Trésor public au 22 juin 2023 se chiffre à 3 630,63 milliards FCFA contre 2 568,04 milliards FCFA au 22 juin 2022, soit une hausse de 630,63 milliards FCFA (24,6% en glissement annuel)’’. Il a précisé que ces paiements se déclinaient en pensions et salaires (587,74 milliards FCFA contre 433,47 milliards FCFA au 22 juin 2022), soit 153 milliards FCFA de dépenses en plus ; autres dépenses (2610,93 milliards FCFA contre 2 134,57 milliards FCFA au 22 juin 2022, soit 476 milliards FCFA de plus que pour l’année passée, à la même date).

Le ministre a annoncé que les projections budgétaires pour le reste de l’année tablaient sur ‘’le respect des indicateurs ci-après : cible de déficit budgétaire : 4,9% du PIB ; plancher des recettes fiscales hors recettes hydrocarbures : 3 514 milliards FCFA ; plafond des restes à payer (liquidations non payées) : 40 milliards FCFA ; niveau des dépenses sociales : 40% ; plafond de la valeur actuelle des nouveaux emprunts extérieurs du secteur public : 2 326,2 milliards FCFA’’.

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