Réformes pour « l’éligibilité de Karim et de Khalifa » : Birahim Seck dénonce « une grave entorse » de la bonne gouvernance

07 - Juillet - 2023

Le gouvernement sénégalais a annoncé mercredi avoir examiné et adopté en Conseil des ministres les premiers textes pour la mise en œuvre des conclusions du dialogue. Des projets de loi portant révision de la Constitution, loi modifiant le Code électoral et le Code pénal ont été adoptés visant à rendre éligible Khalifa Ababacar Sall et Karim Wade, condamnés respectivement pour escroquerie portant sur les deniers publics et enrichissement illicite.

Le Coordonnateur du Form civil, Birahim Seck, a dénoncé via son compte Twitter une telle mesure qu’il juge aux antipodes des principes de bonne gouvernance. « Les modifications ciblées de la Constitution et du Code électoral pour permettre à Monsieur Karim Meissa WADE et à Monsieur Khalifa Ababacar SALL de participer à l’élection présidentielle de 2024 sont une grave entorse à la bonne gouvernance et à la reddition des comptes », a écrit le patron de la filiale sénégalaise de Transparency international.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

13 - Mars - 2024

Compositions le lendemain de la Présidentielle : les étudiants disent niet

Selon les étudiants de l’Université de Thiès, il est hors de question de composer au lendemain de l’élection présidentielle fixée au 24 mars....

13 - Mars - 2024

PRESIDENTIELLE : ME ABDOULAYE TINE REJOINT LA COALITION DIOMAYE PRESIDENT

Suite à des discussions suivies d’une rencontre avec les responsables du Parti PASTEF, il s’est dégagé une forte convergence de vues sur les enjeux politiques,...

13 - Mars - 2024

PRESIDENTIELLE: L'APPEL D'AMADOU SYLLA, PRESIDENT DE SOS CASAMANCE, AUX CANDIDATS

« Je trouve que c’est de la discrimination. » Propos du président de l’association SOS Casamance sur l’article 28 de la Constitution qui exige que tout...

13 - Mars - 2024

PLAIDOYER POUR LA PROTECTION DE LA DEMOCRATIE SENEGALAISE (PAR JEAN TOUDIE GBOHOU – THIERNO MADJOU BAH)

Ces prochaines lignes sur la crise institutionnelle et démocratique au Sénégal, osons le mot, n'ont aucune prétention à l'analyse politique, encore moins...

13 - Mars - 2024

SENEGAL, LES ELECTIONS D’UNE REPUBLIQUE A REBATIR (PAR OSWALD SARR)

Enfin, on entre dans le tunnel pour espérer voir son bout : que les Sénégalais puissent voter le 24 mars 2024. Mais les rumeurs les plus folles courent pourvu qu’elles...