« Réhabiliter le discours politique et s’éloigner des raccourcis dangereux » (Par Mamadou Diop Decroix)

09 - Juillet - 2022

Hier et encore aujourd’hui ce sont des thuriféraires, parfois de haut rang et des seconds couteaux du pouvoir qui donnaient dans la stigmatisation à caractère ethniciste à des fins électoralistes.


« Réhabiliter le discours politique et s’éloigner des raccourcis dangereux » (Par Mamadou Diop Decroix)
« Réhabiliter le discours politique et s’éloigner des raccourcis dangereux » (Par Mamadou Diop Decroix)
Par
Cheikh Tidiane Kandé
09/07/2022 à 10:57

Hier et encore aujourd’hui ce sont des thuriféraires, parfois de haut rang et des seconds couteaux du pouvoir qui donnaient dans la stigmatisation à caractère ethniciste à des fins électoralistes.

Ils auraient dû être soumis aux rigueurs de la loi. Nous avons, à chaque occasion, dénoncé leurs auteurs ainsi que l’impunité dont ils ont bénéficié sur cette question aussi sensible.

Toutefois, le discours que j’ai entendu aujourd’hui à Ziguinchor a quelque part basculé assez nettement dans ce travers que nous dénonçons. Un basculement inapproprié et inopportun pour les conséquences qui peuvent en découler. Cette question transcende les barrières partisanes, doctrinales, idéologiques, confessionnelles et doit être considérée comme sacrée. Et plus vite on évacuera ce sujet de nos querelles quotidiennes, mieux cela vaudra pour notre pays.

Je propose donc que le jour de la Tabaski, après nous être mutuellement pardonnés comme c’est de coutume, nous décidions en même temps, chacun à son propre niveau, de mettre désormais de côté tout discours qui pourrait s’apparenter à de la stigmatisation.


« Réhabiliter le discours politique et s’éloigner des raccourcis dangereux » (Par Mamadou Diop Decroix)
« Réhabiliter le discours politique et s’éloigner des raccourcis dangereux » (Par Mamadou Diop Decroix)
Par
Cheikh Tidiane Kandé
09/07/2022 à 10:57

Hier et encore aujourd’hui ce sont des thuriféraires, parfois de haut rang et des seconds couteaux du pouvoir qui donnaient dans la stigmatisation à caractère ethniciste à des fins électoralistes.

Ils auraient dû être soumis aux rigueurs de la loi. Nous avons, à chaque occasion, dénoncé leurs auteurs ainsi que l’impunité dont ils ont bénéficié sur cette question aussi sensible.

Toutefois, le discours que j’ai entendu aujourd’hui à Ziguinchor a quelque part basculé assez nettement dans ce travers que nous dénonçons. Un basculement inapproprié et inopportun pour les conséquences qui peuvent en découler. Cette question transcende les barrières partisanes, doctrinales, idéologiques, confessionnelles et doit être considérée comme sacrée. Et plus vite on évacuera ce sujet de nos querelles quotidiennes, mieux cela vaudra pour notre pays.

Je propose donc que le jour de la Tabaski, après nous être mutuellement pardonnés comme c’est de coutume, nous décidions en même temps, chacun à son propre niveau, de mettre désormais de côté tout discours qui pourrait s’apparenter à de la stigmatisation.

Que les leaders politiques et autres leaders d’opinion enjoignent leurs militants ou disciples de s’en tenir à cette conduite. Ce serait le moyen le plus simple et le plus rapide de fermer la porte à tout déstabilisateur de notre cohésion sociale. Sinon, de précisions à clarifications, d’indexations à contre-indications, la spirale verbale va de nouveau grimper et porter tort à la sérénité nécessaire à la campagne électorale qui doit être un moment fort de confrontation des visions et programmes. Sans compter que nous offririons aussi un terreau fertile aux spécialistes de la pêche en eaux troubles.

Par Mamadou Diop Decroix

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

13 - Mars - 2024

[Exclusif] Palais : Macky Sall snobe Amadou Ba

Selon nos informations, le Président de la République, Macky Sall, n’a pas reçu Amadou Ba au Palais hier, comme annoncé. Certes le candidat de la coalition Benno...

13 - Mars - 2024

Compositions le lendemain de la Présidentielle : les étudiants disent niet

Selon les étudiants de l’Université de Thiès, il est hors de question de composer au lendemain de l’élection présidentielle fixée au 24 mars....

13 - Mars - 2024

PRESIDENTIELLE : ME ABDOULAYE TINE REJOINT LA COALITION DIOMAYE PRESIDENT

Suite à des discussions suivies d’une rencontre avec les responsables du Parti PASTEF, il s’est dégagé une forte convergence de vues sur les enjeux politiques,...

13 - Mars - 2024

PRESIDENTIELLE: L'APPEL D'AMADOU SYLLA, PRESIDENT DE SOS CASAMANCE, AUX CANDIDATS

« Je trouve que c’est de la discrimination. » Propos du président de l’association SOS Casamance sur l’article 28 de la Constitution qui exige que tout...

13 - Mars - 2024

PLAIDOYER POUR LA PROTECTION DE LA DEMOCRATIE SENEGALAISE (PAR JEAN TOUDIE GBOHOU – THIERNO MADJOU BAH)

Ces prochaines lignes sur la crise institutionnelle et démocratique au Sénégal, osons le mot, n'ont aucune prétention à l'analyse politique, encore moins...