Rejets de ses listes : Adama Faye annonce des poursuites judiciaires contre les Préfets et Sous-préfets

08 - Novembre - 2021

Décidément très remonté par le sort qui lui a été réservé par les autorités, Adama Faye, beau-frère du président Macky Sall, a annoncé des poursuites contre les préfets et sous-préfets impliqués pour «faute grave». Cela fait suite à une vague de rejets de ses listes pour les élections locales de janvier 2022.

«Vous les préfets et sous-préfets qui faites semblant d'être atteints de la maladie du daltonisme, sachez qu'au-delà des recours en annulation de vos décisions honteuses, qui seront défendus par notre pool d'avocats, des poursuites judiciaires seront engagées pour faute grave. Et ce même au-delà du mandat de vos donneurs d'ordre», prévient-il, disant au président de la République qu'il ne compte pas croiser les bras devant une injustice les frappant.

«Si Monsieur le Président vous parvenez à vos fins en bloquant nos listes de la coalition Defar Sa Gokh, alors demandez aux régisseurs de vos prisons partout au Sénégal d'aménager des cellules et de prévoir notre séjour carcéral car cette bataille sera épique, fatale et sans concession aucune», fustige-t-il encore, réaffirmant sa gratitude pour le soutien qu'il a reçu durant ces épreuves, dans une lettre.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

13 - Mars - 2024

Compositions le lendemain de la Présidentielle : les étudiants disent niet

Selon les étudiants de l’Université de Thiès, il est hors de question de composer au lendemain de l’élection présidentielle fixée au 24 mars....

13 - Mars - 2024

PRESIDENTIELLE : ME ABDOULAYE TINE REJOINT LA COALITION DIOMAYE PRESIDENT

Suite à des discussions suivies d’une rencontre avec les responsables du Parti PASTEF, il s’est dégagé une forte convergence de vues sur les enjeux politiques,...

13 - Mars - 2024

PRESIDENTIELLE: L'APPEL D'AMADOU SYLLA, PRESIDENT DE SOS CASAMANCE, AUX CANDIDATS

« Je trouve que c’est de la discrimination. » Propos du président de l’association SOS Casamance sur l’article 28 de la Constitution qui exige que tout...

13 - Mars - 2024

PLAIDOYER POUR LA PROTECTION DE LA DEMOCRATIE SENEGALAISE (PAR JEAN TOUDIE GBOHOU – THIERNO MADJOU BAH)

Ces prochaines lignes sur la crise institutionnelle et démocratique au Sénégal, osons le mot, n'ont aucune prétention à l'analyse politique, encore moins...

13 - Mars - 2024

SENEGAL, LES ELECTIONS D’UNE REPUBLIQUE A REBATIR (PAR OSWALD SARR)

Enfin, on entre dans le tunnel pour espérer voir son bout : que les Sénégalais puissent voter le 24 mars 2024. Mais les rumeurs les plus folles courent pourvu qu’elles...