Relation avec Macky Sall, ambitions politiques: Limogé, l’ex-directeur des Sénégalais de l’extérieur, Sory Kaba dit tout

28 - Février - 2020

L’ex-Directeur des Sénégalais de l’Extérieur, limogé après sa sortie sur une radio de la place, déclarant que le Président Macky Sall exerçait son dernier mandat, a refait surface. Depuis Casablanca, capital du Maroc, où il se trouve, Sory Kaba donne rendez-vous aux Sénégalais, le 8 mars à Fatick, pour dit-il, décliner ses véritables ambitions politiques. Entre autres sujets évoqués, sa relation avec le président de la République, Macky Sall.

« Je suis dans la politique. Je suis dans l’administration sénégalaise, je suis au côté du président de la République et je me bats pour que Fatick soit la meilleure ville du monde », a d’emblée soutenu l’ex-Directeur des Sénégalais de l’extérieur dans un entretien téléphonique accordé à la Rfm. Sory Kaba de poursuivre en donnant rendez-vous très prochainement, peut-être le 8 mars, pour dire aux Sénégalais, ses ambitions pour la ville de Fatick.

Mais, a-t-il précisé, « ce qui est réel, c’est que Sory Kaba reste un acteur politique ». Mais, « pour faire de la politique, il faut deux choses : il faut beaucoup de connaissances et beaucoup de savoir. Je rends grâce à Dieu, j’ai fait beaucoup d’universités et ensuite, il faut beaucoup d’argent. Je suis à la recherche d’argent et j’espère que je l’aurai », a-t-il révélé.

Sur ces relations avec son mentor, le président Macky Sall, M. Kaba d’informer que celui-ci « c’est un frère». Avant d’expliquer : « Je ne l’ai pas accompagné sous l’angle politicien en tant que tel, comme certains l’ont déjà fait. C’est des affinités qui dépassent les cloisonnement comme certains le pensent ».

« Le champ politique sénégalais est gangrené par des parvenus »

Et, a-t-il ajouté : « Il n’aurait plus voulu que je sois avec lui, je resterais à ne plus faire la politique. Parce qu’en vérité le champ politique sénégalais est gangrené par des parvenus, par des gens, en vérité, ne voient que leur propre personne quand ils se mettent devant un miroir », a-t-il dénoncé.

M. Kaba est d’avis que si ces derniers sont des politiciens, alors « les hommes politiques auront tendance à disparaître ».

Avant de conclure « l’homme politique, il est préoccupé par sa Nation, par l’avenir de la jeunesse de son pays, par quel moyen il doit passer pour développer ou sa localité ou son pays en tant que tel. Autrement, on ne fait pas de la politique, on est sur l’irréel ».

Directnews

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

10 - Février - 2024

POURQUOI VOULEZ-VOUS QU’APRES AVOIR RENONCE A MON SECOND MANDAT AUQUEL J’AVAIS DROIT, QUE JE COMMENCE UNE CARRIERE DE DICTATEUR ? LE PRESIDENT MACKY SALL A LA CLASSE POLITIQUE SENEGALAISE ET LA SOCIETE CIVILE (PAR ALIOU NDAO FALL)

« Je m’adresse à la France. Eh bien, mon cher et vieux pays, nous voici donc ensemble encore une fois, face à une nouvelle épreuve. » Déclaration du...

10 - Février - 2024

PARIS : LES SENEGALAIS MARCHENT POUR DENONCER LE REPORT DE LA PRESIDENTIELLE

Le rendez-vous est fixé à 14h, Place du Trocadéro. La diaspora sénégalaise de France organise une marche dans la capitale française pour dénoncer...

10 - Février - 2024

« LES RATS SONT LES PREMIERS A QUITTER » LE NAVIRE : EN FRANCE, MACKY SALL LACHE PAR LES SIENS

« Quand le navire doit sombrer, les rats sont les premiers à le quitter. » Cet adage s’adapte bien des égards à l’attitude de la famille politique de...

10 - Février - 2024

MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, VEUILLEZ VALIDER VOTRE DÉPART, LE 02 AVRIL 2024 ( PAR MOHAMED GASSAMA)

Monsieur le Président, permettez-moi, tout d’abord et très respectueusement, par-devant l’opinion nationale et internationale, de vous rapporter les faits, rien que les...

10 - Février - 2024

LA REPONSE "FRATERNELLE" DE BIRAHIM CAMARA A ALIOU NDAO FALL

Avec intérêt et respect, j'ai lu ta contribution hautement politique . Sur le plan économique, le bilan du président restera, dans les annales, un cas d'école et...