RÉPONSE À MAMADOU DEME (PAR BEN YAHYA SY)
Suite à la sortie de mon grand-frère et ami, Mamadou DEME de Kisal Sénégal sur le site Infos15, je casse le serment que je m’étais fait de ne pas lui apporter la contradiction en public, vu que les propos tenus me paraissent excessifs.
Dire que le Conseil constitutionnel a échappé à une manipulation, forfaiture, complotisme d’Etat m’attriste surtout venant de la part de quelqu’un pour lequel j’ai un grand respect.
Pour rappel, le Conseil constitutionnel avait déjà dans sa décision n° 1-C-2016 (affaire n° 1-C-2016) avait refusé au Président Macky Sall de ramener son 1er mandat de 7 à 5 ans, ce qui rend cette thèse de manipulation, forfaiture, complotisme d’Etat nulle et non avenue.
Il n’y a rien de nouveau sous le soleil avec les décisions du Conseil constitutionnel que les uns et les autres apprécient en fonction de leurs attentes et espérances.
SEM Macky Sall en décidant du report de la présidentielle au 15 décembre 2024 savait que le décret pouvait être attaqué devant le CC avec seulement 2 décisions possibles.
Mieux, en décrétant le report, il a aussi appelé toute la classe politique à un dialogue autour de l’essentiel à savoir une élection libre, transparente et inclusive.
Il est de notoriété publique qu’il y a un regain d’intérêt pour notre pays et que la diplomatie économique mise en branle par le Président dans le cadre du PSE a fortement changé la donne. Les derniers exemples pour ne pas aller loin sont le FPSO LSS construit en Chine et à Singapour et la chaloupe Boubacar Joseph Ndiaye construite sur les bords du Bosphore à Istanbul en Turquie.
Les lobbies économiques qui manœuvrent en sourdine pour la renégociation des contrats pétroliers et gaziers sont un secret de polichinelle et doivent être pris en compte afin d’épargner des lendemains incertains à notre pays. Dialoguer de manière consensuelle pour aller à une élection apaisée est la seule chose qui vaille.
La responsabilité historique de l’Opposition comme du Pouvoir est engagée car ile ne faut pas oublier que nous avons un Etat, une Nation à léguer aux générations futures et cela passe par ces consultations que le Président a déjà entamées.
Allons à ce dialogue en analysant froidement la situation, en mesurant nos forces et nos faiblesses et en ne négligeant nullement nos chances d’y arriver comme nous l’enseignait notre référence commune, le Grand Maodo, le Président du Conseil du Gouvernement du Sénégal, Père de notre indépendance.
Ben Yahya SY
Convergence des Cadres Républicains de France
Merci c ça
Doyen Birahim,
Les réponses sont dans les questions .
De mon point de vue, les seules motivations sont la Paix et la Stabilité du Sénégal qui ont toujours guidés ses choix.
Entre le grand-frère et son jeune-frère, ce qui les lie est plus fort que les divergences politiques.
Entre mon jeune frère respecté, Ben Yahya et mon jumeau Mamadou Deme , pour ne pas être jugés et partie , je choisis la voie de l'objectivité.
Pourquoi le président de la republique a annulé le décret convoquant le corps électoral ?
Il savait pertinemment que la jurisprudence de 2016 du conseil constitutionnel basé sur les articles 27 et 103 de la constitution le lui refusera.
Le rejet de la loi constitutionnelle adoptée par l'assemblée nationale le 5 février 2024 était prévisible et attendu du conseil constitutionnel. L'alinéa 7 de l'article 103 de la constitution est intangible. Le président de la republique ne pouvait ignorer cette disposition constitutionnelle.
Quelles étaient les motivations inavouees du président de la republique ?
Peut-être créer les conditions d'application de l'article 52 de la constitution pour senegaliser l'exemple Ouatara .
En d'autres termes, il a voulu jauger .
Bon je somme Ben à rafraîchir le cœur de son ĝrand frère Mamadou Deme.
C'est un ordre .